L’écriture nécessite une prise en compte exigeante des éléments fondant l’organisation du texte qui doit être réalisée simultanément à la gestion des autres composantes d’une production écrite, notamment la syntaxe et l’orthographe.

Les jeunes élèves du primaire doivent relever ce défi et ont ainsi besoin d’un soutien déployé dans un cadre pédagogique réflexif.

Les élèves ont manifesté avoir développé un très grand sentiment de compétence et une grande motivation à écrire. 

Cette recherche longitudinale a ainsi été réalisée devant la nécessité de développer des pratiques pédagogiques permettant de situer le niveau de développement des élèves sur chacune des composantes d’une production écrite afin d’offrir, en cours d’écriture, un soutien constamment ajusté aux besoins de chacun.

Une approche pédagogique développementale, centrée principalement sur l’écriture de récits, a été déployée sur une période de trois années successives auprès d’élèves en troisième année du primaire au début de l’étude, dans le cadre d’une collaboration soutenue impliquant le milieu scolaire et celui de la recherche.

L’analyse des données recueillies à différents temps de l’étude a permis, en plus d’éclairer l’apport indéniable de la contribution des enseignant.e.s pour le déploiement de l’approche, de constater la progression des élèves dans les différentes composantes évaluées et de mettre en évidence leur capacité, sans qu’on leur ait proposé une structure de récit prédéfinie par un plan avant l’écriture du texte, à élaborer leur propre schéma causal tout en gérant l’ensemble des composantes d’une production écrite. Les récits produits dans ce contexte d’écriture étaient, de surcroit, plus longs et plus littéraires que ceux écrits dans le contexte d’écriture avec une structure prédéfinie par un plan.

Par ailleurs, les élèves ont manifesté, à différents temps de la recherche, avoir développé un très grand sentiment de compétence et une grande motivation à écrire. Soulignons enfin que ces résultats ont été constatés tant chez les garçons que chez les filles, et tant chez les élèves identifiés comme étant en difficulté que chez ceux identifiés comme n’étant pas en difficulté.

Chercheure principale
Pauline Sirois, Université Laval

Résumé 

Rapport de recherche 

Appel de propositions 

Dépôt du rapport de recherche : août 2019