L’étude permet d’identifier des facteurs en lien avec ces attitudes. Nous avons appris entre autres que les jeunes ont des attitudes plus positives que leurs aînés envers les personnes avec une déficience intellectuelle. Nous disposons maintenant de pistes intéressantes pour développer des campagnes de sensibilisation, d’information et de formation ciblées et plus efficaces pour renforcer des attitudes positives et favoriser une plus grande participation sociale des gens présentant une DI.
Les personnes présentant une DI désirent réaliser leur plein potentiel et être reconnues à leur juste valeur.
Même si les Québécois ont des attitudes plus positives que dans le passé envers ce groupe, ils ont tendance à ressentir de la tristesse et de la pitié envers celui-ci, ce qui ne favorise pas leur pleine autonomie et leur participation sociale. Il reste encore beaucoup de travail à faire.
Les personnes présentant une DI désirent réaliser leur plein potentiel et être reconnues à leur juste valeur, mais leur participation dépend notamment des attitudes que la population entretient envers elles. Mieux connaître ces attitudes permet d’identifier des stratégies qui permettront d’abattre certaines barrières et de favoriser ainsi la participation sociale des personnes présentant une déficience intellectuelle.
Chercheure principale
Diane Morin, Université du Québec à Montréal
Dépôt du rapport de recherche : mars 2012