La participation sociale des personnes présentant une déficience intellectuelle (DI) nécessite la prise en compte de leurs intérêts dans les prises de décision les concernant.

L’incapacité à exprimer verbalement leurs préférences que rencontrent de nombreuses personnes présentant une DI les place dans une situation de handicap et constitue une entrave majeure à leur qualité de vie. En effet, les décisions concernant leur projet de vie sont plus souvent prises par les professionnels les entourant ou les membres de leur famille.

L’incapacité à exprimer verbalement ses préférences place la personne dans une situation de handicap.

Or, plusieurs recherches tendent à démontrer que les préférences supposées par l’entourage des personnes présentant une DI diffèrent parfois de leurs préférences réelles et actuelles. L’environnement devrait, par conséquent, utiliser des canaux de communication non verbaux afin de faciliter la participation active de ces personnes dans les processus de décisions.

Ce projet de recherche propose d’élaborer et d’expérimenter une méthode d’évaluation des préférences liées à des activités socioprofessionnelles de personnes présentant une DI et dont le mode de communication est non verbal. L’élaboration de cette méthode a nécessité la collaboration de plusieurs partenaires du milieu de pratique (psychologue, ergothérapeute, éducateurs, etc.) afin d’améliorer son applicabilité dans un contexte de pratique québécois.

Les résultats de cette étude offriront aux professionnels québécois un outil novateur permettant d’accroître l’autonomie des personnes présentant une DI sur le plan de la communication et de l’exercice de leurs droits.

Chercheure principale

Virginie Cobigo, Université du Québec à Montréal

Résumé

Thèse

Appel de propositions

Dépôt de la thèse : juillet 2008