Selon la politique de l’adaptation scolaire, la prévention constitue la première voie d’action à privilégier pour favoriser la réussite des élèves en difficulté d’apprentissage.

La popularité croissante du modèle de réponse à l’intervention (RàI) témoigne de cette volonté de prévenir les difficultés d’apprentissage, notamment en lecture. Le modèle de réponse à l’intervention est un modèle d’organisation de services et d’interventions qui vise à répondre aux besoins de tous les élèves, particulièrement ceux dont les chances de réussite scolaire sont compromises par des facteurs de vulnérabilité.

L’ensemble des résultats renforce l’idée qu’il est primordial d’intervenir le plus tôt possible dans la scolarité de l’enfant.

Bien que ce modèle apparaisse actuellement comme étant l’un des plus prometteurs pour prévenir les difficultés d’apprentissage en lecture, plusieurs auteurs soulèvent les défis relatifs à son implantation dans les milieux éducatifs.

L’implantation d’un tel modèle repose entre autres sur l’établissement de pratiques collaboratives entre l’enseignant1 et l’orthopédagogue. Or, la collaboration ne s’établit pas de façon optimale dans la majorité des milieux. De plus, la question de la délimitation des rôles de l’enseignant et de l’orthopédagogue se révèle particulièrement préoccupante puisque les frontières entre ces deux acteurs deviennent plus floues.

Cette étude multicas s’intéresse donc à l’opérationnalisation des rôles de l’enseignant, de l’orthopédagogue, et de leur collaboration en contexte d’implantation du modèle RàI. L’ensemble des résultats renforce l’idée qu’il est primordial d’intervenir le plus tôt possible dans la scolarité de l’enfant.

Chercheure principale

Élisabeth Boily, Université du Québec à Montréal

Thèse

Appel de propositions

Dépôt du rapport de recherche : février 2020