Le numérique offre de nouvelles possibilités par rapport au papier-crayon, entre autres en matière d’évaluation, et plus particulièrement pour soutenir, en continu, un apprentissage en profondeur chez les élèves du primaire et du secondaire et évaluer leur compétence numérique.

Cela dit, l’usage du numérique à des fins pédagogiques peut aussi poser des enjeux d’équité.

Dans le cadre de cette recherche participative, les chercheurs ont coconçu des activités de collaboration entre pairs qui ont fait une place appréciable aux traces numériques écrites des élèves. Tout au long de leur mise à l’essai, l’équipe de recherche a porté attention aux inégalités et aux iniquités susceptibles d’en découler, aux conditions permettant d’aplanir ces dernières ainsi qu’aux retombées pour l’enseignement et l’apprentissage.

Les activités d’apprentissage ont principalement donné lieu à de la rétroaction par les pairs, à de l’autoévaluation, à l’exercice du jugement critique ou évaluatif des élèves, ainsi qu’au développement de leur compétence numérique à partir de problèmes réels et complexes. Les inégalités ont été classifiées partant d’une typologie de Simon Collin, professeur à l’UQAM, soit celles de l’ordre de l’accès aux technologies numériques, celles de l’ordre des connaissances requises et celles de l’ordre de l’agentivité des élèves. Pour les aplanir, les résultats révèlent des pistes concrètes à l’intention des gestionnaires du système éducatif, des directions d’établissement et, notamment, des enseignant(e)s.

Plus globalement, ces résultats illustrent la pertinence de l’usage du numérique à des fins d’évaluation en soutien à l’apprentissage, l’apport de l’approche de codesign promue à des fins de développement professionnel ainsi que l’importance de tenir une réflexion élargie sur la politique d’évaluation des apprentissages.

Chercheuse principale
Thérèse Laferrière, Université Laval

Résumé

Rapport de recherche

Appel de propositions

Dépôt du rapport de recherche : janvier 2024