Devenir expert de ses propres technologies d’aide : une voie d’action à prioriser en contexte scolaire.

Interpellés par la faiblesse marquée des élèves québécois en écriture, nous avons mené une recherche longitudinale auprès d’élèves dyslexiques-dysorthographiques du 1er cycle du secondaire.

Une attention particulière devrait être portée à la pleine maîtrise des fonctions d’aide par les élèves utilisateurs.

L’étude visait la description et l’analyse des apports et limites des technologies d’aide (Td’A) dans le processus rédactionnel; l’identification des fonctions d’aide utilisées (ou non) par les élèves en situation d’écriture; de même que la description et l’analyse de la relation perçue entre l’utilisation des Td’A et des dimensions du soi en situation d’écriture, notamment la perception de soi scolaire, le sentiment d’auto-efficacité et l’anxiété aux évaluations.

Alors que l’utilisation des Td’A contribue au bien-être subjectif des élèves en situation d’écriture, il semble que leur apport soit plus nuancé en matière de compétences rédactionnelles, bien que l’utilisation des réviseurs orthographiques favorise les compétences en orthographe lexicale et grammaticale.

Ces résultats peuvent être expliqués par le faible degré de maîtrise des fonctions d’aide inhérentes aux Td’A utilisées. Une attention particulière devrait être portée à la pleine maîtrise des fonctions d’aide par les élèves utilisateurs en situation d’écriture. À ce titre, des « Recommandations visant l’utilisation optimale des technologies d’aide à l’école » sauront soutenir la réflexion et les actions de l’ensemble des acteurs scolaires, dont les décideurs de l’éducation.

Chercheure principale

Nadia Rousseau, Université du Québec à Trois-Rivières

Résumé

Rapport de recherche

Appel de propositions

Dépôt du rapport de recherche : septembre 2019