De récentes études observationnelles ont montré que 17 % à 33 % des conducteurs observés effectuaient une tâche secondaire à la conduite.

Ces résultats sont alarmants puisqu’on estime que près de 84 % des fatalités routières sont en lien avec les distractions au volant. Pour pallier à tout cela, certains systèmes véhiculaires ou embarqués se disent mains-libres (commandes vocales) ou même présentés par l’industrie automobile comme « yeux libres » (eyes free).

Nous devons maintenir nos efforts de sensibilisation face aux distractions au volant.

La présente étude montre clairement que, malgré que les conducteurs évalués régulent leurs façons de conduire lorsqu’ils effectuent une tâche secondaire comme en diminuant leurs vitesses, que ces actions ne sont pas suffisantes pour assurer leurs sécurités. Les yeux quittent la route trop souvent, et trop longtemps. On observe clairement que malgré une appellation dite « yeux libres », l’utilisation de tels systèmes comporte toujours une forte composante visuelle amenant les yeux à quitter la route.

Nous devons maintenir nos efforts de sensibilisation face aux distractions au volant et maintenir les efforts de recherche afin de mieux cerner les implications des interactions hommes-technologie lors de la conduite. Les technologies associées à la conduite ne doivent pas être perçues comme une chimère, mais bien comme une opportunité, lorsque bien développées et implantées dans les véhicules et bien utilisées par les conducteurs comme un moyen d’améliorer le bilan routier.

Chercheur principal

Martin Lavallière, Massachusetts Institute of Technology

Résumé

Rapport de recherche

Annexes

Appel de propositions

Dépôt du rapport de recherche : septembre 2015