Le soutien à domicile des personnes en perte d’autonomie doit être plus qu’une organisation de services efficiente, mais un projet de société.

Cette courte phrase constitue un des messages importants qui ressort d’une recension des principaux modèles et programmes de soutien à domicile publiés à travers le monde. Les auteurs consultés préconisent le renouvellement de la vision du soutien à domicile qui interpelle l’individu en perte d’autonomie, au premier chef les proches, mais aussi l’ensemble de la communauté et les efforts soutenus de la classe politique.

Le soutien à domicile des personnes en perte d’autonomie doit être un projet de société.

Cette nouvelle vision du soutien à domicile s’éloigne de la seule préoccupation de donner le bon service à la bonne personne au bon moment pour s’attarder à des éléments essentiels de promotion de la santé et de participation sociale. Cette vision met de l’avant l’intégration des efforts et des compétences du réseau public, des proches aidants, du réseau communautaire et du réseau privé.

Une vision plus large du soutien à domicile oblige les décideurs et les intervenants à dépasser l’approche centrée principalement sur le diagnostic qui entraîne des effets de silos pour se centrer sur les besoins d’aide et de soins et la qualité de vie des personnes en perte d’autonomie et leurs proches aidants.

La politique de soutien à domicile du Gouvernement du Québec « Chez soi : le premier choix », publiée en 2003, met l’accent, entre autres, sur la coordination et la qualité des services, l’harmonisation des pratiques, la collaboration entre les acteurs du soutien à domicile dont les proches aidants. Les principes énoncés dans cette politique sont porteurs de changements. Retenons que les efforts à venir doivent se concentrer sur leur mise en application.

Chercheure principale

Aline Vézina, Université Laval

Résumé

Rapport de recherche

Appel de propositions

Dépôt du rapport de recherche : mars 2011