Marie-Hélène Doucet

Étudiante au doctorat en psychiatrie sociale et transculturelle
Université McGill

Publication priméeBeyond will: the empowerment conditions needed to abandon female genital mutilation in Conakry (Guinea), a focused ethnography

Publiée dans : BMC Reproductive Health

Résumé
 

Les mutilations génitales féminines (MGF) peuvent entraîner des problèmes de santé physique et psychologique immédiats et à long terme pour les filles et les femmes qui les subissent. De nombreuses études ont identifié les raisons socioculturelles mises de l’avant par les communautés pour justifier cette tradition. Mais jusqu’à présent, dans un contexte national où les MGF sont très fréquemment pratiquées, aucune étude n’a porté sur les personnes refusant de faire exciser leurs filles. La Guinée est l’un des pays où les MGF sont les plus pratiquées dans le monde. La recherche de Marie-Hélène Doucet est la première à explorer l’expérience de personnes qui ne pratiquent pas les MGF dans le contexte de forte prévalence des MGF et de pression sociale de la Guinée. Ces résultats et recommandations fourniront des informations essentielles qui permettront le développement ou l’amélioration de stratégies d’intervention visant à promouvoir l’abandon de la pratique des MGF en Guinée, ainsi qu’à prévenir que les filles qui vivent au Québec et qui sont issues de familles migrantes guinéennes se fassent exciser – notamment lors des vacances dans leur pays d’origine. Cette étude contribue donc à protéger la santé physique et mentale ainsi que le bien-être des filles/femmes par la prévention de la pratique des MG.