Brenden Moeun

Étudiant au doctorat en génie chimique
Université McGill

Publication primée : Improving the 3D Printability of Sugar Glass to Engineer Sacrificial Vascular Templates

Publiée dans : 3D Printing and Additive Manufacturing

Résumé

Plus de 300 000 canadiens vivent avec le diabète de type 1 et de plus de 4 000 autres sont en attente d’une transplantation d’organe. Les organes artificiels ont le potentiel de réduire les listes d’attente et d’offrir des traitements pour des conditions médicales comme le diabète de type 1. Ils sont également de outils de recherche qui peuvent aider à étudier des maladies mal comprises et découvrir de nouveaux médicaments. Un des principaux défis à relever pour faire progresser les organes artificiels est de trouver un moyen de les alimenter. Pour les organes dans notre corps, nous y parvenons en pompant du sang riche en nutriments et en oxygène dans un réseau de veines et d’artères. Nous pouvons copier cette approche en utilisant des gabarits de vaisseaux sanguins qui sont imprimés en 3D à partir de bonbons durs. Des organes artificiels peuvent être construits autour de ces gabarits et, ensuite, les gabarits sont lavés avec de l’eau. Il reste alors des canaux creux dans lesquels le sang peut être pompé vers l’organe artificiel. Comme cette approche utilise des sucres que l’on peut trouver dans toute cuisine, la création de vaisseaux sanguins de cette manière est un processus sûr et peu coûteux. Cependant, les bonbons durs n’étant pas des matériaux d’impression 3D conventionnels, leur utilisation dans une imprimante 3D est mal comprise et limitée. Par conséquent, la recherche de Brenden Moeun et ses collaborateurs a deux objectifs : 1) élaborer un guide que les chercheurs pourraient utiliser pour concevoir et évaluer les matériaux d’impression 3D non conventionnels et 2) améliorer les capacités d’impression du bonbon dur pour générer des gabarits de vaisseaux sanguins de taille humaine. Pour commencer, l’équipe a établi une liste des critères qui sont importants lors de la conception de matériaux d’impression 3D non conventionnels pour les gabarits de vaisseaux sanguins. Ils ont ensuite décrit les tests et expériences qui peuvent être utilisés pour évaluer les capacités d’impression 3D, la résistance, le comportement de fonte, les exigences de stockage et les propriétés cellulaires de ces matériaux. Ce travail fait avancer le progrès collectif vers la création d’organes artificiels fonctionnels qui pourraient réduire les listes d’attente pour les transplantations et traiter des maladies graves.