Les Fonds de recherche du Québec (FRQ) invitent la communauté scientifique à se mobiliser afin de répondre prochainement à un appel de propositions en vue de la création de la Chaire de recherche France-Québec sur les enjeux contemporains de la liberté d’expression. C’est le 10 février dernier que les premiers ministres québécois et français ont annoncé la mise sur pied de cette Chaire, ainsi que d’un Observatoire basé à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC).

Dans ce contexte, le ministère des Relations internationales et de la Francophonie (MRIF) a confié aux FRQ le mandat de mettre en œuvre le volet québécois de la Chaire, alors que le ministère français de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) a confié ce mandat au Centre national de recherche scientifique (CNRS) pour le versant français.

La Chaire aura pour visée principale de porter un regard scientifique interdisciplinaire sur les grands enjeux et débats contemporains concernant la liberté d’expression au sein de la société, en favorisant tant la production que la diffusion des connaissances auprès de différents publics.

À l’issue de diverses recherches, de consultations de la communauté scientifique québécoise et d’échanges avec nos partenaires du CNRS, un comité bilatéral a précisé les quatre axes qui composeront la Chaire, à savoir :

  • Liberté d’expression, démocratie et droits humains fondamentaux : quelle régulation?
  • Liberté d’expression, croyances religieuses et identités
  • Savoirs, science, et liberté d’expression
  • Censure et création

Les FRQ souhaitent inciter, dès à présent, les personnes intéressées à former une équipe de quatre chercheurs et chercheuses provenant de quatre établissements universitaires québécois différents ayant pour ambition de répondre à l’appel de propositions qui sera publié sous peu. Au sein de l’équipe recommandée à terme par un comité d’évaluation scientifique, chacune des quatre personnes cotitulaires de la Chaire devra assumer la direction de l’un des axes énumérés et sera associé à son homologue français, identifié par le CNRS. Les cotitulaires pourront également s’adjoindre des cochercheurs et cochercheuses, ainsi que des collaborateurs et collaboratrices provenant du Québec.

La mise en ligne des règles et du formulaire de demande est prévue au plus tard à la fin du mois de juillet.

Pour information :

Laurent Corbeil 
Responsable de programmes
Fonds de recherche du Québec – Société et culture