Responsable : 
Forgione, Pat

Établissement : 
Université Concordia

Année de concours : 
2021-2022

Développement d’inhibiteurs spécifiques de l’anilline pour bloquer la division cellulaire. Les patients canadiens atteint d’un cancer du foie n’ont qu’un taux de survie de 19% sur 5 ans et peu d’options thérapeutiques. Les carcinomes hépatocellulaires (CHC) constituent la majorité des cancers du foie. Alors que les foies sains sont composés d’hépatocytes polyploïdes, les
cellules CHC sont diploïdes, une ploïdie réduite qui n’est pas encore bien comprise. Une hypothèse est que cela confère un avantage prolifératif. Plusieurs régulateurs de la division
cellulaire sont surrégulés dans les CHC, notamment l’anilline. Ces composants seraient d’intéressantes cibles pour une thérapie anticancéreuse, car ils ne sont apparemment pas
nécessaires dans les tissus sains. En effet, une étude antérieure a montré que l’épuisement de l’anilline via l’ARNi provoquait un retard ou une régression des tumeurs cancéreuses du foie
chez la souris sans affecter la régénération ou la fonction physiologique des tissus sains. Ce résultat est intéressant et mérite une enquête plus approfondie. Ainsi, notre équipe interdisciplinaire se propose de développer de petites molécules organiques qui perturbent le fonctionnement de l’anilline et pourraient potentiellement être commercialisées et explorées
comme nouvelle thérapie ciblée du cancer du foie.