Responsable : 
Andreas Zuend

Établissement : 
Université McGill

Année de concours : 
2020-2021

Table des matières

  1. Résumé du projet

1. Résumé du projet

En ce moment, il est très difficile de faire des évaluations quantitatives des processus qui ont lieu entre les aérosols, les nuages et le climat, ainsi que des effets des aérosols sur la qualité de l’air et la santé. Il s’agit de défis scientifiques contemporains très difficiles à résoudre, mais à la fois cruciaux pour les études climatologiques et la santé. Plusieurs recherches ont démontré les effets néfastes des polluants atmosphériques tels que les particules fines présentes dans l’atmosphère urbaine. Ces effets incluent entre autres des maladies respiratoires et cardiaques, de même qu’une augmentation du taux de mortalité prématurée. Le degré d’acidité des aérosols est un facteur qui influence d’une manière significative plusieurs propriétés physico-chimiques des particules, ainsi que leurs effets sur la qualité de l’air. Par conséquent, il est impératif de comprendre les interactions entre les différents composés des aérosols organiques. L’importance des effets de l’humidité et l’acidité sur les réactions des aérosols organiques représente une incertitude scientifique majeure que nous proposons d’aborder au sein de ce projet, mené par notre équipe interdisciplinaire à l’Université McGill. L’application d’un modèle thermodynamique unique, en combinaison avec des techniques expérimentales sophistiquées et l’analyse d’échantillons d’aérosols sur le terrain, nous permettront d’étudier les aspects fondamentaux de l’acidité des aérosols avec une suite d’outils complémentaires. Il est prévu que ce projet contribuera à l’amélioration de la capacité de prévision et projection des futurs modèles de qualité de l’air. Nos recherches contribueront à l’évaluation de vraies valeurs d’acidité dans les particules d’air ambiant qui seront essentielles à la compréhension du lien entre la pollution atmosphérique et les effets aigus sur la santé humaine.