Responsable : 
Laurent Turcot

Établissement : 
Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)

Année de concours : 
2019-2020

Laurent Turcot, responsable, Université du Québec à Trois-Rivières

Secteurs de la recherche : Sciences humaines et sociales

Table des matières

  1. RÉSUMÉ DU PROJET

1. RÉSUMÉ DU PROJET

L’espace de diffusion que représentent les réseaux sociaux peut et doit être investi pour transmettre des contenus complémentaires à l’offre culturelle en histoire : musées, conférences, chroniques et segments télévisuels, fictions ancrées dans une recherche historienne de qualité. Selon une enquête sur le visionnement connecté réalisée auprès de 500 jeunes de 12 à 25 ans publiée par le CEFRIO (2017), 80% de ceux qui regardent des vidéos en ligne portent leur choix sur YouTube, certaines de leurs consultations étant motivées par la recherche d’informations sur des sujets qui les intéressent. Cependant, si l’on en croit l’un des groupes de discussions ayant nourri l’enquête du CEFRIO, la faible disponibilité de contenus québécois constituerait un frein à leur intégration aux habitudes de consultation. Parmi un ensemble de motivations, celle de répondre à ce besoin m’a incité à fonder en décembre 2017 la chaîne «L’Histoire nous le dira» de sorte à offrir une vision actualisée de l’histoire à des publics moins familiers avec les manières de vivre et de penser des époques antérieures. De fait, ce média me permet déjà d’entrer en relation avec ces publics et de réaliser l’intérêt qu’il représente pour la diffusion d’un contenu historique de qualité. En plus d’avoir été citée dans la rubrique «Le meilleur de YouTube» de Télérama, ma chaîne me vaut cette année l’honneur du prix du public parmi les Prix Youtuber d’Histoire (Histoire de Lire, salon du livre d’histoire de Versailles). Je crois fermement que son identité éditoriale, en associant un ton sérieux à une posture décontractée et un traitement allègre, peut contribuer à combler un vide dans le domaine de la vulgarisation historique au Québec. Sans compter que sa progression fulgurante (112 capsules, 53 800 abonnés, 1,8 million de visionnements) constitue en elle-même une occasion de rehausser la visibilité de l’histoire québécoise.