Responsable : 
Fahima Nekka

Établissement : 
Université de Montréal

Année de concours : 
2020-2021

Table des matières

  1. Résumé du projet

1. Résumé du projet

La relation complexe entre la dose, l’exposition au médicament et son effet ajoute au défi déjà énorme que représentent les aspects physiopathologiques impliqués et traditionnellement traités en biologie mathématique et biologie des systèmes. Par ailleurs, la variabilité biologique et la non-linéarité cinétique/dynamique du médicament, exacerbées par la diversité du comportement humain (adhésion au traitement), viennent ajouter un autre niveau de complexité dont il faut tenir compte. Cette interrelation aux facettes multiples, caractérisant l’interaction des composés pharmacologiques avec les systèmes vivants et la nécessité d’élucider les mécanismes sous-jacents, a conduit à l’émergence récente de la pharmacologie quantitative des systèmes, une discipline combinant la biologie des systèmes (impliquant la biologie mathématique) et la pharmacométrie (impliquant la pharmacocinétique / pharmacodynamique avec des statistiques avancées). En adoptant l’approche émergente de pharmacologie quantitative des systèmes,  ce projet d’équipe s’aligne autant avec les besoins en développement méthodologiques qu’avec les nouvelles réalités du domaine du médicament et des besoins personnalisés des patients. Son champ d’application s’étend à de multiples axes thérapeutiques, où l’apport de l’approche holistique de modélisation par pharmacologie quantitative des systèmes a commencé à peine à démontrer son potentiel énorme comme outil complémentaire aux approches cliniques et empiriques classiques. Couvrant un continuum d’aspects quantitatifs du médicament, ce programme englobe : 1) le développement de méthodes mathématiques pour une meilleure compréhension de la pharmacologie et la mise à jour des métriques les plus utilisées dans la caractérisation du devenir et de l’action du médicament ; 2) la modélisation pharmacologique des systèmes pour l’amélioration de la thérapie du Parkinson et du trouble de déficit d’attention ; et 3) le transfert sous forme d’outils concrets pour l’aide à la décision clinique de façon informée et rationnelle. Plusieurs classes thérapeutiques sont considérées telles que les biologiques, les antibiotiques, les psychostimulants et les antiparkinsoniens. Ces approches fondamentales sont développées en concert avec les connaissances  expérimentales et cliniques et s’appuient sur des données accessibles à travers une collaboration fructueuse et diversifiée.