Responsable : 
Frank Crispino

Établissement : 
Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)

Année de concours : 
2018-2019

Recherche intersectorielle – Programme Audace

Concours 2018-2019

Composition de l’équipe:

Frank Crispino (Université du Québec à Trois-Rivières ), responsable
Gilles Bronchti
(Université du Québec à Trois-Rivières), co-chercheur
Syliane Charles
(Université du Québec à Trois-Rivières), co-chercheuse
Jean-François Côté
(Université du Québec à Trois-Rivières), co-chercheur
Branka Kopecki
, (Université du Québec à Trois-Rivières), co-chercheuse
Régis Olry
(Université du Québec à Trois-Rivières), co-chercheur
Raphaël Proulx (Université du Québec à Trois-Rivières), co-chercheur

Domaine : Nature et interactions de la matière

Secteur 1 : Sciences humaines et sociales         Secteur 2 : Sciences naturelles et génie

Table des matières

  1. Résumé du projet

1. Résumé du projet

En vidéo (5 minutes)

Le laboratoire de recherche en criminalistique et le laboratoire d’anatomie de l’UQTR travaillent conjointement, avec la  Chaire de recherche du Canada en thanatologie forensique, à la création d’un site sécurisé de recherche en thanatologie (SSRT), premier laboratoire canadien d’étude de la décomposition cadavérique, où seront déposés des corps humains pour en étudier les modifications post-mortem en conditions naturelles. L’objectif est de mieux comprendre les processus influençant la décomposition cadavérique sous nos latitudes et la variabilité interindividuelle. Ces recherches expérimentales visent dans un premier temps l’acquisition de connaissances entomologiques propres au Québec et l’étude du thanatobiome et de l’évolution post-mortem des microorganismes de l’appareil digestif, dans une approche collaborative associant les sciences de l’environnement et le génie électrique pour la mise en œuvre de capteurs environnementaux continus. Parallèlement, les questionnements éthiques et sociétaux sur ce type de recherche ont invité à une démarche plus large tendant à terme vers un Groupe de recherche interdisciplinaire sur la mort, intégrant les humanités.

L’étude du délai post-mortem, l’identification de sépultures cachées et, plus généralement, la contribution aux enquêtes judiciaires ou au développement d’un nouveau domaine de traces de présence ou d’activité humaines et environnementales intéressant la sécurité et la justice, sans négliger les questions éthiques soulevées par cette utilisation de cadavres en recherche et son acceptabilité sociale, contribueront à faire du Québec un lieu de réflexion scientifique de classe mondiale sur la mort, mais aussi un chef de file international d’un nouveau courant de pensée sémiotique sur la preuve.

Appel de propositions