Il est reconnu que l’orthographe grammaticale constitue une bête noire pour les élèves québécois.

Une recherche menée par des chercheures de l’Université du Québec à Montréal s’est penchée sur la question et a porté sur l’acquisition et la maîtrise de l’orthographe grammaticale d’élèves québécois de la fin du primaire, du début du secondaire et d’élèves en difficulté et sur leur façon de réfléchir lorsqu’ils doivent procéder à des accords grammaticaux.

Une bonne connaissance des classes de mots amène les élèves à bien réussir les accords grammaticaux.

Cette recherche s’est, de plus, penchée, sur les pratiques pédagogiques et orthopédagogiques en lien avec l’enseignement de l’orthographe grammaticale qui ont cours dans les classes et les écoles de ces élèves situées dans quatre régions du Québec.

Les résultats de cette recherche indiquent que les élèves de 6e année du primaire performent et progressent mieux que les élèves de 1ère secondaire à une épreuve de dictée, peu importe  le sexe, la région et la situation linguistique, et ce, de façon significative. Les élèves en difficulté des classes de mesures d’appui ou d’adaptation scolaire du début du secondaire, font, pour leur part, deux fois plus d’erreurs que les élèves des classes ordinaires. Une bonne connaissance des classes de mots (ex: nom, verbe, etc.) amène les élèves à bien réussir les accords grammaticaux tout comme le fait d’appliquer des procédures syntaxiques pour y parvenir, ce qui est conforme à la nouvelle grammaire; c’est le cas des élèves de 6e année et de 1ère secondaire à la différence des élèves en difficulté – voici sur quoi les orthopédagogues doivent beaucoup travailler avec ces élèves.

Les résultats révèlent que les notions enseignées sont adéquates, mais que les approches ou méthodes demeurent traditionnelles et ne favoriseraient pas suffisamment le développement de raisonnements appropriés. A ce sujet, les divers intervenants des milieux scolaires où la recherche s’est déroulée suggèrent, tout comme l’équipe de recherche, que davantage de formation (initiale et continue) soit offerte eu égard à la progression des apprentissages et à des approches pédagogiques reconnues efficaces.

Chercheure principale

Chantal Ouellet, Université du Québec à Montréal

Résumé

Rapport de recherche

Annexes 1; 2; 3

Appel de propositions

Dépôt du rapport de recherche : avril 2014