Les jeux de hasard et d’argent constituent les activités sociales les plus fréquemment rapportées par les personnes aînées.

En raison de l’augmentation de l’accessibilité au jeu et des conditions de vie propres aux aînés, ces derniers se retrouvent dans une position de vulnérabilité face au développement de problèmes de jeu. Le présent programme de recherche comprenait deux études.

Les aînés se retrouvent dans une position de vulnérabilité face au développement de problèmes de jeu.

Les résultats de la première étude ont démontré que la passion obsessive, l’amotivation envers le jeu, l’ennui, le névrosisme, le nombre d’heures passées à jouer par semaine et l’insatisfaction financière prédisaient les problèmes de jeu chez les aînés.

Pour ce qui est des conséquences, les résultats ont illustré que le jeu excessif prédisait une augmentation de la dépression, ainsi qu’une diminution de la satisfaction de vie et du sens à la vie des aînés. Ils démontrent aussi que les joueurs aînés les plus à risque de développer des problèmes de jeu sont les hommes âgés de 55 et 64 ans ainsi que ceux ayant un faible revenu et un bas niveau de scolarité.

La deuxième étude avait pour but d’identifier les stratégies de prévention et d’intervention du jeu connues des aînés, les stratégies proposées par les aînés, ainsi que les lieux à cibler afin de joindre les aînés.

En somme, les résultats ont démontré que les aînés connaissaient peu de stratégies de prévention et d’intervention du jeu. En termes de stratégies proposées, dans l’ensemble, elle visait à augmenter l’information en ce qui a trait aux risques des jeux de hasard et d’argent pour les aînés, à rencontrer les aînés afin de promouvoir d’autres activités plus saines et briser l’isolement et à diminuer l’accessibilité au jeu.

Chercheur principal

Robert J. Vallerand, Université du Québec à Montréal

Résumé

Rapport de recherche

Appel de propositions

Dépôt du rapport de recherche : septembre 2012