Au début de l’année 2007, Loto-Québec dévoilait sa volonté d’implanter quatre salons de jeu au Québec : dans la couronne Nord de Montréal, à Québec, à Mont-Tremblant et à Trois-Rivières.

L’implantation de ces salons de jeu était notamment présentée comme une modalité de contrôle des problèmes de jeu excessif, problème particulièrement criant dans le cas des appareils de loterie vidéo. La région de Trois-Rivières a constitué un terrain de recherche tout à fait pertinent pour ce qui est d’établir et de mesurer les impacts sociaux larges – tant positifs que négatifs – liés à l’implantation de cette toute nouvelle offre de jeu légalisé.

La région de Trois-Rivières a constitué un terrain de recherche pertinent pour ce qui est d’établir et de mesurer les impacts sociaux.

Une équipe de chercheurs de l’Université du Québec à Trois-Rivières a voulu mesurer ces impacts sur trois plans, soit celui des fluctuations des demandes d’aide et des références pour des problèmes de jeu excessif, de la criminalité environnante et, finalement, de l’opinion publique. Dans les cas des données de prévalence des problèmes de jeu excessif et de celles de l’activité policière et de la criminalité, les mesures ont été réalisées en continu tout au long des trois années de cette recherche, à visées essentiellement empirique et descriptive.

Pour ce qui est des problèmes de jeu, les trois périodes analysées montrent à quel point les fluctuations des demandes obéissent à une logique saisonnière et que, surtout, rien ne semble distinguer la période pré-ouverture de la période du début du fonctionnement du Salon de jeu. Il en va exactement de même pour ce qui est de l’évolution tant de la criminalité que de l’activité policière en général, ces deux données n’ayant été en apparence aucunement affectées par l’ouverture et les activités régulières du Salon de jeu.

Chercheur principal

Marc Alain, Université du Québec à Trois-Rivières

Résumé

Rapport de recherche

Appel de propositions

Dépôt du rapport de recherche : décembre 2011