Ce projet de recherche a examiné les similitudes entre les joueurs de jeux vidéo et les joueurs de jeu de hasard, avec un intérêt porté sur le jeu de rôle en ligne massivement multijoueurs (MMORPG) (par exemple, « World of Warcraft »).

Comme l’utilisation d’Internet pour le divertissement est en pleine croissance, le potentiel d’abus est un sujet réel de préoccupation. Les recherches précédentes ont démontré un lien potentiel entre le jeu vidéo et le jeu de hasard chez les jeunes, les adolescents joueurs sont plus susceptibles de mentionner jouer aux jeux vidéo, et les jeunes qui se déclarent être des joueurs chevronnés aux jeux vidéo mentionnent être également des joueurs chevronnés de jeu de hasard.

Un plus grand nombre de joueurs compulsifs que de joueurs sans problème montrent des signes de dépendance au jeu.

Nous avons examiné si cette relation entre jouer au jeu vidéo et jouer au jeu de hasard se réalise par le biais des différentes formes de jeux de hasard sur Internet. De plus, nous avons examiné si les personnes ayant des traits de personnalité similaires, en particulier d’extraversion et d’impulsivité, ont participé aux deux activités, et s’il y avait un chevauchement dans les pathologies semblables (par exemple, la dépression).

Les résultats démontrent que les joueurs MMORPG s’engagent plus souvent que les non-joueurs dans les paris sur Internet au courant de la dernière année, et qu’il y a plus de joueurs de jeux vidéo que de non-joueurs, qui ont joué hors-ligne au courant de l’année passée.

En général, jouer au jeu vidéo prédit le jeu de hasard lors de la dernière année toutefois, le jeu MMORPG ne prédit pas le jeu de hasard sur Internet au courant de l’an passé. Un plus grand nombre de joueurs compulsifs que de joueurs sans problème mentionnent avoir joué à des jeux MMORPG l’an passé, et un plus grand nombre de joueurs compulsifs que de joueurs sans problème montrent des signes de dépendance au jeu. Les joueurs de jeu de hasard et les joueurs obtiennent des résultats similaires pour les mesures d’impulsivité et d’extraversion, mais contrairement aux attentes, aucune différence significative n’est observée au niveau des résultats de la dépression.

Chercheur principal

Jeffrey L. Derevensky, Université McGill

Résumé

Rapport de recherche

Annexes

Appel de propositions

Dépôt du rapport de recherche : août 2012