Développement de barrières physiques en phytoprotection pour réduire l’usage des pesticides dans des cultures fruitières au Québec

1. Résumé du projet

Les cultures fruitières sont sujettes à une multitude de ravageurs causant des dommages et des maladies à fort impact commercial. La méthode de lutte contre les différents ravageurs est principalement chimique et quelquefois biologique, bien que celle-ci soit limitée en cible et en usage. Le nombre d’applications de pesticides provenant de familles différentes est important, ce qui entraîne des impacts à la fois sur la santé humaine, animale et sur l’environnement. Ce projet propose de développer et tester des alternatives physiques, soient des filets d’exclusion hydrophobes et photo-sélectifs pour la culture de la fraise et de la framboise, tout en permettant une production rentable exempte de pesticides. Également, ce projet vise à comprendre les enjeux du point de vue des producteurs.rices par rapport au degré d’adoption de ces technologies au champs pour la production des petits fruits. Plus précisément, nous proposons, en un premier volet, le développement de filets hydrophobes permettant la réduction de la mouillure sur les feuilles et les fruits afin de diminuer l’incidence des maladies en plus d’exclure les insectes ravageurs. En parallèle, nous mettrons à l’essai des filets photosélectifs colorés qui, en plus d’exclure les ravageurs, permettent de stimuler des réponses physiologiques des plantes en fonction de la couleur et ainsi d’avoir un impact positif sur le rendement et la qualité de la production. En un deuxième volet, le volet socio-économique du projet permettra de déterminer les barrières, défis et intérêts exprimés par les producteurs.rices des cultures fruitières au Québec et de leurs professionnels, tant au niveau technique, économique et social en lien avec l’adoption des technologies développées dans le cadre ce projet. Des exemples de succès d’ailleurs seront aussi mis à contribution dans l’émission des recommandations pour le contexte québécois. Une analyse cycle de vie permettra de saisir l’impact environnemental des plastiques du filet et de comparer aux outils actuels utilisés pour la lutte aux ravageurs. Ce projet permettra un avancement considérable vers l’adoption de nouveaux systèmes de production en cultures fruitières aux champs qui soient économiquement viables, et non dépendants sur l’utilisation de pesticides pour la lutte contre les ravageurs. Ceci permettra non seulement d’atteindre un des objectifs du Plan d’agriculture

durable du Québec, soit la réduction de l’usage de pesticides en cultures, mais également d’encourager considérablement la production locale de fruits au Québec, d’où un impact positif sur la souveraineté alimentaire et la consommation de produits locaux à haute valeur nutritive.

2. Équipe de recherche

Équipe de recherche

3. Appel de propositions

Le projet est d’une durée de 4 ans et le montant total octroyé est de 946 737,00 $.