Il présente en fait deux exercices de cartographies. Le premier réunsait un groupe de personnes travaillant dans le domaine, soit dans la conception et l’application de la politique avec des fonctionnaires de haut niveau, des intervenants des partenaires de la ruralité (comme la FQM et Solidarité rurale), des agents de développement sur le terrain et quelques chercheurs universitaires en développement rural. Le second a mis en présence des élus locaux de petites collectivités rurales de moins de mille habitants de la région Chaudière-Appalaches.

Cette analyse permet de faire ressortir les différences entre les conceptions individuelles et collectives.

La cartographie de concepts permet de réaliser une organisation de données qualitatives au moyen d’une série d’analyses statistiques. La particularité de cette technique par rapport à d’autres formes de collecte de données auprès de groupes réside dans le fait que, malgré une certaine interaction entre les participants, les données sont d’abord recueillies à un niveau individuel pour ensuite être agrégées par le biais d’analyses statistiques. Par la suite, les résultats de ces analyses font l’objet d’une certaine forme de validation par les membres du groupe qui les complètent en faisant ressortir, de façon collective et, la plupart du temps consensuelle, le sens qui émerge des informations recueillies.

Notre analyse permet de faire ressortir les différences qui existent entre les conceptions individuelles et collectives et le cheminement qui s’opère dans ce passage d’un ordre à un autre.

Chercheur principal

Bruno Jean, Université du Québec à Rimouski

Rapport de recherche 1; 2; 3; 4; 5; 6; 7; 8; 9

Appel de propositions

Dépôt du dernier rapport de recherche : avril 2008