La Politique nationale de la ruralité (PNR) est un outil exceptionnel qui a donné de l’espoir, de la force et des moyens concrets aux milieux ruraux.

Cette étude confirme que les acteurs du réseau de la santé ne sont pas les seuls à avoir un impact sur les déterminants la santé. La PNR a eu des effets dans toutes les sphères de la vie des communautés et des individus. Au-delà des répercussions des 462 projets recensés dans les trois municipalités régionales de comtés (MRC) et les six municipalités participantes, ces effets sont en grande partie attribuables au rôle clé des agents de développement rural, notamment dans les milieux dévitalisés. Il existe un large consensus autour de leur expertise professionnelle pour mobiliser et soutenir les communautés par des processus qui convergent avec des principes d’action du développement des communautés (participation citoyenne, renforcement du pouvoir d’agir et concertation intersectorielle).

Les MRC devront se donner une vision intégrée du développement économique et social.

La PNR a confirmé le rôle des MRC dans le développement de leur territoire, en leur donnant les ressources et les leviers nécessaires. La PNR n’existe plus. Puisque ces résultats justifient d’en recommander la consolidation, tous les acteurs du développement des divers paliers (du national au local) et des divers secteurs (développement économique régional, culture, emploi, santé, etc.) sont interpellés pour préserver les acquis de cette défunte PNR, voire les déployer. Il faudra maintenir les agents de développement rural et soutenir leurs collaborations avec tous les agents de développement et organisateurs communautaires de CISSS.

Enfin, les MRC devront se donner une vision intégrée du développement économique et social, durable, de leur territoire et assurer la pérennisation d’initiatives parfois gérées au quotidien par des bénévoles essoufflés.

Chercheure principale

Paule Simard, Institut national de santé publique du Québec

Résumé

Rapport de recherche

Annexes

Appel de propositions

Dépôt du rapport de recherche : janvier 2016