Cette recherche se distingue des travaux déjà réalisés puisqu’au-delà de la présentation de statistiques et d’obstacles, elle vise à présenter les différentes pratiques organisationnelles implantées ou souhaitables pour favoriser la rétention des femmes au sein de divers milieux de travail au Québec.
Ce projet présente différentes pratiques organisationnelles pouvant favoriser la rétention des femmes au sein de divers milieux de travail au Québec.
Elle a pour objectif d’apporter un nouvel éclairage sur différents questionnements qui demeurent d’actualité : comment certaines organisations (cabinets d’avocats, banques, firmes d’ingénieurs, etc.) sont-elles parvenues à faciliter la conciliation travail-famille et à rémunérer leurs employées et employés de façon plus équitable? Quelles mesures organisationnelles ont soutenu la progression et la rétention des femmes dans certaines professions historiquement masculines (telles agentes de services correctionnels, inspectrices et gestionnaires au collégial)? Quelles sont les pratiques de gestion à implanter pour concilier parentalité et séjours à l’étranger dans les professions scientifiques (telles que médecins et ingénieures)?
Dépassant l’étude des trajectoires individuelles, bien qu’elle soit essentielle, cette recherche permet de découvrir les dimensions contextuelles et culturelles des organisations qui influencent les parcours de carrière et la rétention en emploi des femmes. Loin de présenter une recette miracle ou un modèle unique transférable pour corriger les situations inégalitaires au travail, la démarche proposée repose sur un processus dynamique visant à répertorier les éléments clés favorables à la rétention au niveau des processus de recrutement, des conditions de travail, de la conciliation travail-vie personnelle, du climat de travail, de l’accompagnement individuel et des processus d’accès aux postes de décision.
Chercheure principale
Sophie Brière, Université Laval
Dépôt du rapport de recherche : mars 2018