De bonnes compétences en littératie sont garantes de la réussite éducative et ont une influence déterminante sur leur santé, sur leur bien-être et sur leur inclusion économique et sociale.

Ces dernières années, une augmentation du nombre d’élèves présentant des difficultés, notamment en orthographe et en production écrite, a été observée et est donc préoccupante.

Les résultats montrent une amélioration des compétences en orthographe lexicale de tous les élèves en contexte inclusif.

La présente recherche a pour but de montrer qu’un programme d’entraînement orthographique, basé sur un enseignement explicite de l’utilisation des régularités graphotactiques (ex. : le graphème eau ne pouvant être en début de mot) et morphologiques (ex : les adjectifs féminins décrivant un état et se terminant par /ite/ s’écrivent toujours ité), favorise tant les compétences orthographiques que rédactionnelles de tous les élèves. L’implantation de ce programme contribue à répondre à l’objectif du Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur « de réduire de moitié les écarts de réussite entre les différents groupes d’élèves ».

Les résultats montrent, en effet, une amélioration des compétences en orthographe lexicale de tous les élèves en contexte inclusif. Non seulement tous les élèves ont appris à utiliser les régularités pour orthographier les mots de l’étude, mais ils ont aussi appris à orthographier des mots n’ayant pas été enseignés.

Ce programme d’entraînement sera bientôt disponible pour toute personne souhaitant adopter cette approche. De plus, une base de données de 14 800 mots, issus de livres solaires, et comportant une échelle d’acquisition orthographique de 1200 mots, est disponible en ligne (ÉQOL). Cette base de données, qui est un complément aux outils ministériels existants, permet de guider le choix du lexique à enseigner aux élèves selon les objectifs d’enseignement, d’intervention ou de recherche.

Chercheure principale

Brigitte Stanké, Université de Montréal

Résumé

Rapport de recherche

Appel de propositions

Dépôt du rapport de recherche : mars 2020