Cependant, en raison de la maladie, des traitements et souvent des séquelles occasionnelles, la vie scolaire d’un enfant traité pour un cancer est perturbée. Ainsi, ces élèves peuvent faire face à de nombreuses difficultés : absentéisme scolaire, limitations dans les activités, difficultés interpersonnelles avec les pairs, sentiment d’anormalité, piètre estime de soi.
Nous avons cherché à comprendre ce qui peut soutenir le développement optimal des enfants atteints de cancer.
Notre étude essaie d’examiner la question sous un jour différent pour éclairer ce qui peut contribuer favorablement à la persévérance et la réussite scolaires des enfants traités pour un cancer. Adoptant l’approche de la psychologie positive, nous avons plutôt cherché à comprendre ce qui peut, tant chez l’individu que chez les groupes et les institutions, soutenir leur développement optimal.
Le premier objectif de l’étude est de décrire les perceptions de trois groupes d’acteurs : familiaux, professionnels et communautaires, quant à la persévérance et la réussite scolaires d’enfants traités pour un cancer. Le second est de comparer les perceptions des différents groupes pour en saisir les convergences ou divergences, pour identifier les enjeux et pour établir des bases de concertation entre les acteurs.
L’étude innove en proposant un ensemble organisé de 53 pistes d’action fondées sur nos constatations et fournit des informations pertinentes pour planifier des actions susceptibles de favoriser la persévérance et la réussite scolaires des enfants traités pour un cancer.
Chercheure principale
Sylvie Jutras, Université du Québec à Montréal
Dépôt du rapport de recherche : mars 2008