Comment des écoles en milieux défavorisés arrivent-elles à créer une entrée dans l’écrit réussie entre la maternelle et la 1re année du primaire ?

Cinq commissions scolaires au Québec ont nommé une école qui représente un modèle pour y arriver.

À l’aide de données sur les pratiques d’enseignement, d’organisation et de concertation, puis sur les habiletés en orthographe des élèves entre la fin de la maternelle et de la 1re année, cette étude a permis de dégager des éléments de réponse.

Les élèves manifestent tous déjà une compréhension du principe alphabétique en fin de maternelle.

Les enseignants de la maternelle réalisent au moins une activité sur l’écrit quotidiennement, touchant l’apprentissage des lettres et de leurs sons, la lecture et l’écriture de mots et de courts textes et ce, à partir d’histoires, de comptines, de projets d’écriture et de jeux variés. En 1re année, ces expériences sont vécues et réinvesties à partir des mêmes approches et du même matériel. Cette concertation n’est pas due au hasard dans ces écoles. Les rencontres entre enseignants pour arrimer leurs pratiques, le leadership pédagogique de la direction, le suivi d’élèves par l’orthopédagogue dès leur entrée à l’école, les attentes élevées envers les élèves; tous ces éléments se sont révélés cruciaux.

Les résultats révèlent également que ces élèves manifestent tous déjà une compréhension du principe alphabétique en fin de maternelle. En 1re année, ils se rapprochent de la norme orthographique lors de l’écriture de mots très complexes (chapeau, cerise, épouvantail). Bien que toutes les écoles soient situées dans des milieux très défavorisés, ces jeunes scripteurs montrent un développement de connaissances et d’habiletés indiquant que leurs premiers apprentissages de l’écrit sont bien réussis.

Chercheure principale

Catherine Turcotte, Université du Québec à Montréal

Résumé

Rapport de recherche

Appel de propositions

Dépôt du rapport de recherche : juin 2016