Montréal, le 11 juin 2024 — Génome Québec et le Fonds de recherche du Québec – secteur Nature et technologies (FRQ) sont heureux de dévoiler les 15 projets de recherche retenus dans le cadre du troisième cycle du Programme d’intégration de la génomique – agriculture et bioalimentaire, foresterie et environnement. L’investissement total, incluant celui des partenaires publics et privés, représente près de 3,6 millions de dollars.
Les projets de recherche ont été sélectionnés dans le cadre du cycle de financement lancé à la fin de l’été dernier et mettront de l’avant l’utilisation de la génomique pour aider l’industrie et les organismes publiques à faire face à différents enjeux en matière de biodiversité, santé animale, qualité de l’eau et santé des écosystèmes, ainsi que de détection de pathogènes, ravageurs et espèces envahissantes.
« Les projets soutenus dans le cadre de ce troisième cycle du Programme d’intégration de la génomique permettront aux chercheurs et chercheuses de travailler en étroite collaboration avec différentes parties prenantes pour développer des solutions innovantes et durables basées sur la génomique, afin de répondre aux enjeux cruciaux dans les domaines du bioalimentaire et de l’environnement. Félicitations aux récipiendaires », souligne Stéphanie Lord-Fontaine, vice-présidente, Affaires scientifiques chez Génome Québec.
« Je tiens à féliciter chaleureusement les équipes lauréates dont les recherches de pointe sur une diversité de thématiques permettront d’assurer une meilleure compréhension des enjeux liés à la biodiversité, à la santé des écosystèmes et à la santé animale, notamment. Je suis très fière du partenariat ainsi que du Programme d’intégration de la génomique – agriculture et bioalimentaire, foresterie et environnement qui visent à préserver la santé globale de notre planète », déclare Janice Bailey, directrice scientifique du Fonds de recherche du Québec – secteur Nature et technologies.
- Félicitations aux récipiendaires
Allison Bain de l’Université Laval, en partenariat avec l’Association de mise en valeur de la race bovine Canadienne – Découverte des origines de la vache Canadienne : Recherches archéogénétiques sur la domestication en Amérique - Bérenger Bourgeois de l’Université Laval, Élise Smedbol et Richard Hogue de l’Institut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA), en partenariat avec le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) – Exploiter la génomique pour la gestion précise des mauvaises herbes en agriculture
- Irene Gregory-Eaves, Lars Iversen et Ioannis Ragoussis de l’Université McGill, en partenariat avec le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) – Des outils génétiques pour la détection précoce des plantes aquatiques exotiques envahissantes dans les eaux du Québec
- Jessica Head de l’Université McGill, en partenariat avec Environnement et Changement climatique Canada et le MELCCFP – Élaboration de directives sur la qualité de l’eau à partir des gènes des larves de poissons indigènes
- Carl Julien du Centre de recherche en sciences animales de Deschambault (CRSAD), en partenariat avec Probiotech International – Coccidiose aviaire chez le poulet de chair : des produits naturels pour contrer la résistance aux médicaments
- Isabelle Lavoie de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) et Stéphane Campeau de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), en partenariat avec le MELCCFP – Évaluer la qualité des cours d’eau avec l’ADN d’algues microscopiques
- Daniel E. Rico du CRSAD, en partenariat avec Sollio Agriculture – Améliorer la santé des vaches laitières grâce à la nutrition
- Yves St-Pierre et Frédéric Veyrier de l’INRS, en partenariat avec Parcs Canada – Exploration génétique : Révéler la santé dissimulée de notre parc national
Génome Québec désire également souligner son financement pour les projets récipiendaires suivants :
- Nabeel Alnahhas de l’Université Laval, en partenariat avec le Couvoir Scott – Optimisation de l’évaluation de la fertilité chez les reproducteurs mâles de poulets de chair par des marqueurs sanguins
- Stéphanie Beauseigle de Biopterre, en partenariat avec Filières PFNL et cultures innovantes du Bas-Saint-Laurent – Évaluation de la résistance à la brûlure orientale chez les semis de noisetiers en climat nordique pour l’amélioration génétique
- Philippe Constant de l’INRS, en partenariat avec Ulysse Biotech – Un modèle d’IA pour prédire les interactions microbiennes afin de développer des solutions de biocontrôle
- Steve Labrie de l’Université Laval, en partenariat avec Ribozome – Optimisation de la gestion et de la sécurité alimentaire des vers de farine comestibles grâce à la génomique
- Xiaonan Lu et Qian Liu de l’Université McGill, en partenariat avec Olymel – Détection rapide du norovirus dans les aliments prêts à consommer à l’aide d’un dispositif microfluidique compact
- Silvia Barcellos Rosa et Tanya Copley du Centre de recherche sur les grains (CÉROM), en partenariat avec les Producteurs de grains du Québec, SeCan et OR Genética – Explorer de nouvelles façons de rendre le blé de printemps résistant à plusieurs maladies
- Martina Strömvik de l’Université McGill, en partenariat avec Agriculture et Agroalimentaire Canada – La génomique pour la sélection et l’amélioration des pommes de terre
Qu’est-ce que le Programme d’intégration de la génomique – volet agriculture et bioalimentaire, foresterie et environnement?
Ce programme sert à financer des projets allant de 100 000 $ à 300 000 $, couvrant la moitié du financement de partenariats entre des chercheurs et chercheuses académiques et des partenaires utilisateurs pouvant implanter et commercialiser les résultats des recherches. Les fonds investis permettront d’établir une preuve de concept qui pourrait servir à l’obtention de financements subséquents. De plus, ces fonds peuvent également permettre que les résultats de la preuve de concept soient intégrés par le partenaire utilisateur à la fin du projet. Enfin, les projets doivent être en lien avec les secteurs tels que l’agriculture et le bioalimentaire, la foresterie et l’environnement. Ces projets doivent aussi inclure un aspect issu des technologies omiques, par exemple, le développement de nouvelles technologies omiques, l’exploitation des données omiques par l’intelligence artificielle, le génie génétique, la biologie synthétique, etc.
À propos de Génome Québec
Génome Québec a pour mission de catalyser le développement et l’excellence de la recherche en génomique, son intégration et sa démocratisation. Pilier de la bioéconomie du Québec, l’organisme contribue également au développement social et durable, ainsi qu’au rayonnement du Québec. Les fonds investis par Génome Québec proviennent du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie du Québec (MEIE), du gouvernement du Canada par l’entremise de Génome Canada et de partenaires privés. Pour en savoir plus sur l’organisme, consultez www.genomequebec.com.
À propos du Fonds de recherche du Québec
Relevant du ministre de l’Économie, de l’innovation et de l’Énergie, le Fonds de recherche du Québec a pour mission d’assurer le développement stratégique et cohérent de la recherche québécoise et de la soutenir financièrement, d’appuyer la formation des chercheuses et des chercheurs, d’établir les partenariats à la réalisation de sa mission, de soutenir la mobilisation des connaissances et de promouvoir la recherche et la science en français, et ce, dans les secteurs des sciences naturelles et du génie, des sciences de la santé, des sciences sociales et humaines, des arts et lettres. Pour en savoir plus, consultez le site Web du Fonds de recherche du Québec.
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