Responsable : 
Marc-André Labelle

Année de concours : 
2020-2021

Programme pilote VISAGE MUNICIPAL, 1re édition

Composition de l’équipe :

Marc-André Labelle, Cégep de Saint-Laurent / Centre des technologies de l’eau
Pierre Juteau, Cégep de Saint-Laurent
Pierre Mathieu, Ville de Saint-Hyacinthe

Table des matières

  1. Résumé du projet

1. Résumé du projet

Ce projet de recherche proposé par le Centre des technologies de l’eau et la ville de Saint-Hyacinthe vise à capturer la matière organique en tête de la chaîne de traitement des eaux usées pour l’orienter vers un procédé de digestion anaérobie et à optimiser la production de biogaz aux digesteurs. Cette approche innovante est connue sous le nom de redirection du carbone.

L’usine d’épuration de la Ville de Saint-Hyacinthe a été mise en service en 1987. Un procédé biologique de type boues activées est utilisé pour le traitement des eaux usées urbaines et industrielles. Les boues organiques produites au sein de la station y sont traitées par un système de digestion anaérobie. Les digesteurs anaérobies traitent les boues primaires et secondaires de l’usine d’épuration de même que différents intrants provenant d’industries agroalimentaires. L’usine d’épuration ayant atteint sa capacité de traitement, sa mise à niveau est actuellement à l’étude par la Ville.

Les résultats escomptés sont l’optimisation de la co-digestion selon les types de boues et matières organiques alimentées afin de maximiser la production de biogaz. Ce projet contribuera à l’avancement des connaissances au niveau de l’optimisation des recettes d’alimentation de la co-digestion et du protocole d’essais de BMP. Le projet enrichira également le programme d’enseignement en Technologie de l’eau et pourra également être présenté aux étudiants du programme Environnement, hygiène et sécurité au travail. Les résultats de ces travaux de recherche permettront de répondre à des questions cruciales pour l’opération et pour la mise à niveau de l’usine d’épuration de la Ville de Saint-Hyacinthe, lesquels impliquent des coûts importants, en plus de contribuer à la formation d’étudiants par des stages et l’enrichissement des enseignements. Des économies d’énergie et la réduction de l’empreinte carbone sont aussi envisagées.