Responsable : 
Sonia Lupien

Établissement : 
CIUSSS de l'Est-de-l'Île-de-Montréal

Année de concours : 
2019-2020

Sonia Lupien, responsable, CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal

Secteurs de la recherche : Sciences de la santé

Table des matières

  1. RÉSUMÉ DU PROJET

1. RÉSUMÉ DU PROJET

‘La moitié des enfants stressés’ (Journal de Montréal).  ‘Des adolescentes anxieuses et en détresse (Journal de Québec).  ‘L’anxiété chez les jeunes en très forte hausse’ (Le Devoir).  De plus en plus de médias rapportent la présence d’une « épidémie d’anxiété » qui semble sévir chez les jeunes. Toutefois, de récents sondages montrent que ce qui augmente chez les jeunes sont les ‘rapports subjectifs d’anxiété’ et non les troubles diagnostiqués.  D’autres études montrent que ces rapports subjectifs de stress réfèrent à un phénomène appelé ‘la sensibilité à l’anxiété’ ou ‘la peur d’être stressé’.  Cette sensibilité à l’anxiété chez les jeunes semble être liée aux préconceptions négatives de stress (l’idée que le stress est toujours handicapant et toxique) qui sont largement véhiculées dans les médias.  Or, le stress a autant d’effets positifs que d’effets négatifs et le but du projet ‘Faut pas paniquer avec le stress!’ est de faire connaître les effets positifs du stress aux jeunes afin de contrer les préconceptions négatives du stress et ainsi diminuer la sensibilité au stress et à l’anxiété.  Pour atteindre cet objectif, nous collaborerons avec Les Affranchis qui se spécialise dans la création de projets numériques originaux pour les milieux culturel et éducatif et Lucie Rhéaume, influenceuse bien connue des jeunes.  Après avoir sondé les jeunes pour comprendre leurs besoins en matière de connaissances sur le stress et l’anxiété, nous construirons des contenus-stress avec Les Affranchis (aidés de jeunes du secondaires) et ces contenus seront déployés auprès des jeunes par l’entremise des diverses plateformes de Lucie Rhéaume et placés de façon pérenne sur un site web bien référencé.   Nous croyons fermement qu’en apprenant aux jeunes que le stress et l’anxiété ne sont pas si dangereux qu’ils le croient, nous contribuerons à diminuer l’épidémie d’anxiété qui semble sévir actuellement dans les écoles du Québec.