Responsable : 
Melissa Di Sante

Établissement : 
Centre de recherche en santé publique [CReSP]

Année de concours : 
2021-2022

Melissa Di Sante, responsable, Centre de recherche en santé publique [CReSP]

Secteurs de la recherche : Sciences de la santé; Sciences humaines et sociales

Table des matières

  1. RÉSUMÉ DU PROJET

1. RÉSUMÉ DU PROJET

Le langage est une habileté fondamentale à la santé, au développement et au bien-être des individus : il est au cœur du lien social, de la participation et du pouvoir social, des apprentissages, du développement de l’identité et de la capacité des individus à réaliser leurs aspirations. La période préscolaire (0-5 ans) est importante pour l’acquisition et le développement de compétences langagières solides sur lesquelles les enfants pourront s’appuyer pour réaliser ces aspirations. Considérant le rôle central du langage développé pendant la période préscolaire dans la vie des individus, il est préoccupant de constater que plusieurs enfants québécois présentent des difficultés dans cette sphère de leur développement. C’est notamment le cas des enfants qui présentent un trouble développemental du langage (TDL) et de ceux qui sont confrontés à des inégalités sociales dans le développement langagier. Le projet « Faut qu’on se parle du langage » a été développé à l’intention des citoyens qui s’intéressent au développement du langage chez l’enfant, pour rendre certains constats issus de la recherche sur le développement du langage mieux connus du grand public. Pour ce faire, il vise spécifiquement à 1- Expliquer les liens entre le langage oral développé dans les premières années de vie sur la santé, le développement et le bien-être des individus ; 2- Sensibiliser les citoyens à l’existence du trouble développemental du langage (TDL) et, finalement 3- Mettre en lumière les inégalités sociales dans le développement langagier auxquelles sont confrontés des milliers d’enfants québécois et les actions qui permettraient de les diminuer. Des capsules informatives sous forme de vidéo, ainsi que des soirées de vulgarisation scientifique réparties sur une année figurent parmi les actions prévues au projet. Il est souhaité que les différentes actions et activités prévues dans le cadre du projet «Faut qu’on se parle du langage» amènent les citoyens à considérer le développement langagier des enfants comme un enjeu prioritaire de santé publique et une responsabilité collective.

Appel à proposition