Responsable : 
Bangali, Marcelline

Établissement : 
Université Laval

Année de concours : 
2022-2023

RÉSUMÉ

Plusieurs travaux, rapports et articles de presse montraient déjà bien avant la pandémie que les étudiants des cycles supérieurs, plus particulièrement les doctorants (et une fois diplômés, ceux au postdoctorat) sont davantage exposés que leurs pairs des autres cycles et la population générale, à des problématiques de bien-être et de santé mentale. On peut donc s’attendre à ce que les bouleversements induits par la pandémie du Covid-19 viennent exacerber ces problématiques qui avaient déjà un impact sur leur cursus et leur insertion professionnelle. Or, peu d’études au Canada s’intéressent au sort de ces derniers face aux conséquences de cette crise sanitaire. Notre projet apportera une importante contribution aux initiatives émergentes pour combler ce manque. Un des aspects majeurs ciblés est celui de l’amélioration des structures de soutien, dont celles relatives aux possibilités de développement personnel et professionnel.

L’objectif général assigné au présent projet est celui de mieux comprendre l’impact de la pandémie du Covid-19 sur les parcours et la transition vers le marché du travail des étudiants aux cycles supérieurs (particulièrement les doctorants) des universités du Québec afin de proposer un plan d’action basé sur une prise en compte réfléchie des principales conclusions du projet.

Nos objectifs spécifiques consistent à: (1) Faire l’état des connaissances sur les impacts et effets perçus de la pandémie sur les différentes sphères du parcours et de la transition vers le marché du travail des étudiants aux cycles supérieurs (maitrise et doctorat) au Canada de manière générale et au Québec en particulier. Nous nous intéresserons également aux stratégies et initiatives émergentes (à l’international) qui semblent prometteuses. (2) Identifier les conséquences de cette crise sur les parcours de formation et d’insertion professionnelle des doctorants et nouveaux diplômés de doctorat dans 5 universités québécoises (enquêtes par questionnaire). (3) À partir d’un croisement des données des enquêtes à celles issues d’études antérieures (données secondaires), effectuer une analyse comparative de la situation avant et pendant la pandémie afin de mieux cerner les changements dus à cette crise et aussi identifier les groupes les plus vulnérables. (4) Utiliser les résultats de la recherche pour proposer des pistes d’actions coconstruites avec les différentes parties prenantes en vue d’améliorer l’employabilité des doctorants et ainsi faciliter leur insertion professionnelle (une fois diplômés) en cette période de crise.