Chercheur : 
Richards, Brent

Établissement : 
Université McGill

Année de concours : 
2021-2022

Stratégie : Dans ce projet de recherche je vise à utiliser des méthodes de génétique humaine pour améliorer le traitement de mes patients. Je commence par mener des consortia internationaux afin d’établir les déterminants génétiques d’une maladie telle que l’ostéoporose. Ensuite, j’utilise cette information pour m’aider à déterminer et valider les traitements ciblés, générer la cote de risque et évaluer le rôle des protéines en circulation dans l’étiologie de la maladie.

Deux maladies : J’ai passé la majorité de ma carrière de chercheur principal à étudier l’ostéoporose. Le projet proposé est toujours ciblé sur l’ostéoporose. Toutefois, comme beaucoup de chercheurs en santé, ma recherche a bifurqué pour suivre la crise de santé publique de la COVID-19. À la demande du FRQS et Génome Québec, j’ai contribué à créer la plus grande biobanque de COVID-19 (Biobanque Québec COVID-19). J’ai dirigé celle de l’Hôpital général juif, qui a recruté ~75 % des sujets. La même approche de génétique humaine utilisée dans la recherche sur l’ostéoporose sera appliquée sur la susceptibilité de contracter la COVID-19 ainsi que sa sévérité pour mieux gérer la pandémie.

Problèmes cliniques : L’adhérence au traitement contre l’ostéoporose est faible. En effet, dû aux effets secondaire reliés au traitement, 50 % des patients en cessent l’usage des médicaments pour l’ostéoporose. Par conséquent, d’autres traitements sont requis pour. Nous utiliserons la génétique humaine pour prioriser les protéines en circulation comme cible de traitement contre l’ostéoporose en utilisant la randomisation mendélienne (RM) et les études protéomiques. Nous avons également créé une cote de risque polygénique afin de prédire les risques d’ostéoporose, qui réduit de 41 % les tests de mesure de la densité minérale osseuse (DMO). Cette cote a été largement répliquée dans la population de descendance européenne, mais son efficacité est nettement inférieure chez les autres ethnies. Pour pallier cette inégalité, nous aurons recours à la méthode d’apprentissage artificiel pour améliorer la cote polygénique des populations non européennes.

Pour la COVID-19 nous utiliserons les mêmes méthodes pour prioriser les protéines en circulation comme cible de traitement afin de faciliter le développement de médicament nécessaire pour réduire les conséquences de la pandémie.

But du programme :

1) Identifier les protéines en circulation comme cibles de traitement contre l’ostéoporose. Financé par l’IRSC.

2) Améliorer la cote de risque polygénique d’ostéoporose chez les individus de descendance non européenne. (Financé par IRSC).

3) Déterminer l’influence des protéines en circulation sur la susceptibilité de contracter la COVID-19 et sa sévérité, afin de cibler le traitement. (Financé par FRQS, GQ et MI4 McGill)

Expertise et direction : J’ai dirigé, ou codirigé, la plupart des recherches génétiques internationales sur l’ostéoporose. J’ai également aidé à diriger la Common Disease Alliance COVID-19 Host Genetic Initiative. Notre financement vient d’agences au Canada, aux É-U, au R.-U. démontrent l’importance de ce projet.

Résumé : Ce projet utilisera la génétique humaine pour déterminer et valider les mécanismes biologiques qui influencent l’ostéoporose et la COVID-19, ainsi qu’améliorer la cote de risque polygénique des individus de descendance non européenne.