Responsable : 
Anne-Marie Labrecque

Établissement : 
Université de Sherbrooke

Année de concours : 
2009-2010

Image indicative

Partenariat

Ministère de l'Éducation | Ministère de l'Enseignement supérieur

Action concertée : Programme de recherche sur l’écriture (2009-2010)

Volet: Bourse doctorale

Partenaire : Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport

Table des matières

  1. Résumé du projet

1. Résumé du projet

Dans le contexte actuel de l’école primaire au Québec, les élèves apprennent l’écriture script en 1ère année et l’écriture cursive en 2e année. Plusieurs enseignants se questionnent sur ce passage et n’en comprennent pas les raisons (Labrecque, 2009). Parallèlement, les recherches démontrent que la charge cognitive associée à la gestion de la composante graphomotrice lors de la production de texte peut être très élevée en début de scolarité (Graham et Weintraub, 1996) et que cette situation peut avoir des conséquences sur la longueur, la qualité et l’orthographe du texte (Graham et al., 1997, Van Reybroeck et Hupert, 2009). Pour permettre à l’enfant de se dégager de cette contrainte graphomotrice, il importe qu’elle soit automatisée le plus rapidement possible dans l’apprentissage (Lurçat, 2004). Pour pallier à la situation, certains pourraient être tentés de laisser tomber l’apprentissage de l’écriture manuscrite au profit de l’utilisation des TIC. Par contre, l’écriture manuscrite demeure nécessaire pour accomplir les tâches scolaires de tous les jours (Christensen, 2009) en plus d’être positivement corrélée au niveau de lecture des élèves (Velay et al., 2004). Une étude de Barrera et al. (2001) permet tout de même de croire que l’utilisation des TIC pourrait s’avérer intéressante pour le développement de la compétence à écrire des textes variés. Mais la compétence et la motivation à écrire se mettent-elles en place de la même manière selon que les élèves recourent à l’écriture script, cursive ou aux TIC dans leurs activités d’écriture ? C’est à cette question que notre étude s’attardera en examinant l’évolution de 250 élèves de 1ère année qui seront répartis en trois groupes : le groupe 1 utilisant l’écriture script; le groupe 2 recourant à l’écriture cursive et le groupe 3 recourant aux TIC dans les tâches de production de texte. Ce suivi d’élèves nous permettra ainsi d’étudier l’interaction entre différentes modalités d’enseignement de l’écriture et différentes composantes de l’apprentissage de la langue écrite (orthographe, production de texte, vitesse/qualité de l’écriture, lecture) et de la motivation, notamment chez des clientèles avec des besoins spécifiques (élèves à risque et garçons).

S’inscrivant dans quatre des six principaux axes prioritaires établis par les partenaires de l’action concertée et menée en partenariat avec la Chaire de recherche sur l’apprentissage de la lecture et de l’écriture chez le jeune enfant, cette recherche doctorale nous permettra d’éclairer une facette de l’apprentissage de l’écriture qui, selon notre connaissance, n’a pas fait l’objet d’études récentes au Québec. Du point de vue de l’applicabilité des résultats, nous croyons que cette étude permettra au milieu scolaire québécois de mieux guider ses choix pédagogiques, toujours dans le but de travailler ensemble à la réussite de nos élèves. Plus particulièrement, nous assurerons le transfert des connaissances au milieu scolaire en encourageant la participation des enseignant(e)s à des journées de formation continue et nous assurerons une visibilité de ce projet à des colloques professionnels et des congrès scientifiques ainsi que dans certaines revues professionnelles et scientifiques.

Appel de propositions

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Durée de la bourse

La bourse est d’une durée de 3 ans.