Nouveau paradigme du transport de silicium chez les plantes dans un contexte d’une agriculture durable

1. Résumé du projet

Ce projet repose d’une part sur les récentes avancées de l’équipe qui a défini avec une nouvelle précision le rôle qualitatif des aquaporines de type NIPIII (Lsi1) dans le transport d’influx du silicium (Si) chez les plantes, et qui a découvert un transporteur unique d’efflux de type anionique (Lsi2) dont les propriétés suggèrent un rôle prépondérant dans l’aspect quantitatif de l’accumulation du Si et par conséquent, des bénéfices conférés aux plantes. Cette dernière découverte jette des assises inattendues puisqu’elle remet en question le dogme entourant la nature du transporteur Lsi2. Ce projet repose sur l’hypothèse que l’activité du Lsi2 est dépendante d’une part de co-substrats, et amplifiée d’autre part par des domaines structuraux particuliers. La validation de cette hypothèse se fera dans un premier temps à l’aide de modèles de transport effectués via les oocytes de xénope pour lesquels l’équipe a développé une expertise unique. Ces résultats seront ensuite exploités à des fins d’études fonctionnelles chez la plante modèle Arabidopsis dans le but de démontrer qu’une optimisation du transport de Si via le Lsi2 confère une meilleure accumulation de Si chez les plantes et par le fait même une meilleure protection contre les stress biotiques et abiotiques.