Responsable : 
François-Joseph Lapointe

Établissement : 
Université de Montréal

Année de concours : 
2018-2019

Recherche intersectorielle – Programme Audace

Concours 2018-2019

Composition de l’équipe:

François-Joseph Lapointe (Université de Montréal), responsable
Frédéric Bouchard (Université de Montréal), co-chercheur
Vardit Ravitsky
(Université de Montréal), co-chercheuse
Christine Rothmayr Allison
(Université de Montréal), co-chercheuse
Pierre Trudel (Université de Montréal), co-chercheur

Domaine : Nature, transformation et gouvernance de la société et des institutions

Secteur 1 : Sciences humaines et sociales       Secteur 2 : Sciences naturelles et génie

Table des matières

  1. Résumé du projet

1. Résumé du projet

En vidéo ( 5 minutes)

Les humains naissent avec environ 20 500 gènes et meurent avec plus de 1 000 000 de gènes. Ce changement dans le nombre de gènes est dû à l’accumulation de microorganismes au cours de l’existence des êtres humains. En effet, il y a 10 fois plus de cellules bactériennes dans et sur le corps que de cellules humaines, ce qui amène à reconsidérer ce qui nous rend humains. La microflore substantielle que les humains portent est connue collectivement sous le nom de microbiome humain. Lorsque les gens touchent des objets, ils transfèrent souvent leur ADN sur des objets. Par conséquent, une signature personnelle est ainsi laissée derrière tout contact : elle peut être exploitée pour déterminer l’identité de l’individu concerné.

Étant donné le nombre beaucoup plus élevé de cellules bactériennes que de cellules proprement humaines, il est concevable que davantage de cellules bactériennes (et donc d’ADN bactérien) soient déposées sur des objets touchés que des cellules humaines. Ainsi, le microbiome humain représente un outil novateur pour identifier (ou exclure) les humains impliqués dans des causes criminelles ou civiles.

Bien que de nombreuses études scientifiques aient révélé le potentiel du microbiome humain à des fins d’identification judiciaire, l’admissibilité de ce type de preuve reste encore à démontrer. L’utilisation « d’empreintes bactériennes » en médecine légale soulève de nombreuses questions à l’interface de la microbiologie, de la politique et du droit, mais également des enjeux éthiques et philosophiques. L’équipe multidisciplinaire ici réunie entend s’y attaquer.

Appel de propositions