Chercheuse : 
Montreuil, Tina

Établissement : 
Université McGill

Année de concours : 
2021-2022

Les études suggèrent que la régulation émotionnelle est en lien avec les futures compétences sociales et académiques de l’enfant. Ces dimensions sont en lien avec le bien-être et la capacité à mieux répondre l’adversité. Les problèmes de santé mentale sont particulièrement importants chez les femmes et de plus en plus préoccupant chez les hommes pendant la grossesse ce qui pourrait expliquer les taux élevés de troubles  neuropsychologiques chez l’enfant. Si l’on enseigne ces habiletés tôt, et puisque les parents influencent le développement de leur enfant, il se peut que des parents qui régulent mieux leurs émotions jouent un rôle positif sur le développement de ses mêmes compétences chez l’enfant. Il existe des différences entre les hommes et les femmes et en lien avec leur rôle au plan de la santé mentale, et aussi dans la façon de gérer nos émotions. En raison du fait que ces variables sont étroitement en lien avec le fonctionnement global et le bien-être, il est essentiel d’en apprendre davantage sur ces interactions.

De plus, d’autres études ont démontrées qu’il est possible par l’acquisition de compétences socioaffectives, d’être plus résilient face à l’adversité. De plus, la mère enceinte peut transmettre son stress à son fœtus entrainant des difficultés importantes à court et à long-terme. Ainsi, le Projet visera 1) à quantifier l’impact d’une intervention dans le développement des compétences socio-affectives durant l’adolescence. Le (Projet 2) tentera de mesurer si la participation à l’intervention améliore la régulation émotionnelle chez le parent et conséquemment, aide les enfants à aussi mieux gérer leurs émotions. Le Projet 3) à promouvoir l’acquisition d’habiletés de régulation émotionnelle et d’attachement mère-nourrisson durant le suivi périnatal, afin de déterminer dans quelle mesure l’engagement des parents dans l’éducation prénatale influence (1) le développement de la modélisation des émotions de futurs parents, et (2) le développement (physique et socio-émotionnel) du nourrisson à 12 et 18 mois. Cette programmation logique au plan développementale est très novatrice et offre la possibilité d’un bon nombre d’implications au bénéfice de la santé publique des populations. Les résultats découlant de cette programmation recherche donneront lieu à un important transfert de connaissances par le développement de programmes préventifs qui ont pour objectifs de réduire les écarts développementaux.