Notre système éducatif honore-t-il bien ses engagements envers les adultes qui souhaitent bonifier leur compétence à lire et à écrire?

La société québécoise se distingue par sa langue, le français, qu’elle souhaite préserver et faire vivre. Pour y parvenir, le rehaussement des compétences en lecture et en écriture de la population adulte est essentiel. C’est un défi de taille auquel contribue le secteur de la formation générale des adultes (FGA).

Ce secteur éducatif, un autre élément distinctif du Québec, offre un enseignement individualisé où chaque personne peut apprendre à son rythme. Dès sa création en 1966, la FGA poursuivait d’honorables ambitions : rendre l’éducation accessible à tous, aider les adultes à exercer leur citoyenneté, à s’émanciper, à devenir autonomes, etc. Qu’en est-il aujourd’hui?

Une étude sur l’enseignement de la lecture et de l’écriture aux adultes révèle que les conditions dans lesquelles pratique le personnel enseignant ne favorisent pas l’apprentissage des adultes. L’étude des six situations d’enseignement considérées difficiles, réalisée au cours d’une recherche-action, suggère au personnel enseignant de mieux adapter leurs gestes d’enseignement pour répondre aux exigences de l’enseignement individualisé.

Mais, la recherche montre surtout un secteur éducatif qui paraît délaissé, peu soutenu. Les pistes de solutions identifiées en interpellent plusieurs : ministère de l’Éducation, universités, gestionnaires et syndicats. Ces pistes visent à améliorer les conditions d’enseignement pour favoriser l’apprentissage des adultes, des personnes déterminées qui souhaitent maitriser la lecture et l’écriture.

Chercheure principale
Brigitte Voyer, Université du Québec à Montréal

Résumé

Rapport de recherche

Appel de propositions

Dépôt du rapport de recherche : mai 2021