Cela découle des compétences et de la flexibilité que les enseignants et les étudiants ont acquises et appréciées au cours de l’enseignement en ligne durant la pandémie.
Tout en prenant soin des étudiants de première année au postsecondaire en leur offrant le plus de classes en présentiel dès le début du semestre, une attention supplémentaire doit être accordée aux enseignants et aux étudiants qui souhaitent poursuivre dans la voie de l’enseignement en ligne, hybride et mixte en permettant le développement de politiques d’établissement et en soutenant ces enseignants avec des équipes technopédagogiques. Pour ce faire, un déblocage et une redistribution des budgets en éducation supérieure doivent être faits.
La reconnaissance des étudiants qui choisissent des cours en ligne comme étant une clientèle particulière qui a souvent des responsabilités supplémentaires (parents monoparentaux, travailleurs par quart ou de nuit, aidants naturels, etc.), ainsi que la découverte de la nouvelle clientèle issue de la pandémie, doivent être les points focaux des nouvelles recherches pour leur offrir les meilleures chances de réussite.
Finalement, la pandémie nous a appris une leçon importante : le handicap peut être visible (par ex., une mobilité réduite) ou invisible (par ex., un problème de santé mentale), permanent ou temporaire/ situationnel. Il n’est pas toujours facile ou possible de divulguer un handicap et nous croyons fermement que l’usage des principes de la conception universelle de l’apprentissage en enseignement supérieur, en présentiel ou distanciel, devrait être encouragée fortement afin d’accroître l’accessibilité et l’équité.
Chercheuse principale
Anick Legault, Collège Dawson
Dépôt du rapport de recherche : juin 2022