S’inscrivant dans le cadre d’une initiative mise sur pied à l’Université de Montréal et dans six établissements d’enseignement collégial, ce projet répond à différents enjeux – baisse d’intérêt en sciences, méthodes d’enseignement magistrocentrées, manque de contextualisation – en proposant des scénarios pédagogiques innovants et ludiques qui utilisent la réalité virtuelle pour intéresser, motiver et engager les étudiants et étudiantes, et pour mieux leur faire comprendre certains phénomènes grâce à la visualisation.

Le projet fait appel à une méthodologie de recherche collaborative orientée par la conception, mobilisant enseignants et enseignantes, chercheurs et chercheuses, conseillers et conseillères pédagogiques pour développer et perfectionner ensemble des scénarios en réalité virtuelle sur ordinateur et en réalité virtuelle immersive (RVI).

Les résultats montrent que la RV rejoint les étudiant.e.s sur le plan affectif et qu’elle est perçue comme utile. Les avantages évoqués par les enseignant.e.s ont trait à la diversification des méthodes pédagogiques et à l’apprentissage actif, et ceux relevés par les étudiant.e.s se rapportent à la contextualisation des apprentissages et à la préparation au laboratoire.

Le résultat le plus important est que l’efficacité des simulations en RV est étroitement liée à la qualité du scénario pédagogique entourant leur exploitation. Ce résultat s’applique probablement à l’utilisation de tout autre technologie émergente, comme l’intelligence artificielle, et le personnel enseignant, les professionnel.le.s et les décideurs devraient y accorder une attention particulière. Les liens entre personnel enseignant et conseillers ou conseillères pédagogiques devraient être encouragés et facilités.

Les enseignant.e.s devraient pouvoir bénéficier de temps et d’accompagnement pour concevoir des scénarios pertinents, notamment avec le soutien et l’appui des conseiller.ère.s pédagogiques, qui devraient être formés à cet effet. Quant aux cadres, ils devraient fournir les ressources nécessaires au personnel enseignant, y compris du temps, et plus spécifiquement le matériel et le soutien technique requis dans le cas de la RVI. Si cette recommandation est suivie, on peut s’attendre à un meilleur impact de la RVO, de la RVI ou de toute technologie émergente sur les étudiants et étudiantes, et donc, à un meilleur retour sur investissement et à l’ouverture de perspectives prometteuses sur le plan pédagogique.

Chercheur principal
Bruno Poellhuber, Université de Montréal

Résumé

Rapport de recherche

Appel de propositions

Enregistrement de l’activité de transfert des connaissances (1 novembre 2024)

Dépôt du rapport de recherche : février 2024