Elle a pour objectif de favoriser leur engagement dans une démarche d’intégration socioprofessionnelle, en les incitant et en les préparant à retourner en formation ou à s’insérer sur le marché du travail, et en les amenant également à régler des problèmes personnels qui peuvent constituer autant de limites à la réalisation de leurs projets de vie.
Il existe une certaine unanimité quant aux acquis à posséder qui favorisent l’insertion socioprofessionnelle.
Nos travaux sur l’intégration durable en emploi nous ont amenés à constater qu’il existe une certaine unanimité quant aux acquis à posséder et qui favorisent l’insertion socioprofessionnelle. Aussi, l’intervention Espoir, à l’instar de la plupart des programmes visant à accroître le niveau d’employabilité des individus, cherche à favoriser le développement des compétences personnelle, sociale et professionnelle. Or, il s’agit là de compétences qui ont pu se développer tout au long de la vie. Dans cette recherche nous avons voulu comprendre comment le programme Espoir s’inscrivait dans l’ensemble du cheminement des jeunes participants. Ce faisant, l’objectif principal de l’étude a été de comprendre comment et en quoi les expériences vécues dans la famille, à l’école, sur le marché du travail, dans la rue et lors l’intervention Espoir, ont pu favoriser ou entraver l’acquisition de ces compétences.
Les résultats montrent que les différences entre les jeunes quant à leurs expériences scolaires et professionnelles avant leur participation au programme Espoir, ont orienté le travail effectué pendant l’intervention. Ceci a permis aux jeunes de développer leur connaissance de soi, d’améliorer leur capacité à entrer en relation avec les autres, de confirmer leur intérêt pour un domaine en particulier, d’effectuer un retour à l’école, d’accroître chez certains les connaissances nécessaires pour se chercher un emploi, et leur motivation à travailler.
Chercheure principale
Andrée LaRue, RIPOST / CSSS de la Vieille-Capitale
Dépôt du rapport de recherche : décembre 2007