Nos résultats de recherche sur plus de 500 immigrants récents montrent que ceux-ci déclarent une dégradation de leur état de santé depuis leur immigration, et ce, en raison de plusieurs transformations des habitudes de vie.

En effet, en comparaison des pratiques prémigratoires, nous avons mesuré une baisse notable de l’activité physique de loisir ou liée aux transports ainsi que des dépenses énergétiques durant l’hiver.

Les immigrants montrent une fréquence élevée de stress lié à l’adaptation et l’intégration, ce qui participe à leur état de santé.

Bien que les habitudes alimentaires de ces immigrants soient en général très bonnes, l’apport protéinique et glucidique (sucres rapides) pourrait souvent être moins élevé, notamment en matière de viandes rouges et de desserts préparés. Les hommes prennent en moyenne 4 kilos et les femmes 5 kilos dès la deuxième ou troisième année. L’indice de masse corporelle pour les hommes se situe au bas de la fourchette dite « en surpoids » sur l’échelle de l’OMS qui devrait toutefois être revue la baisse pour plusieurs ethnies selon plusieurs auteurs.

Enfin, les immigrants montrent une fréquence élevée de stress lié à l’adaptation et l’intégration, stress qui participe sans doute à leur état de santé déclaré et probablement à la prise de poids.

Chercheur principal

Pierre Sercia, Université du Québec à Montréal

Résumé

Rapport de recherche

Appel de propositions

Dépôt du rapport de recherche : août 2013