Ce projet constitue une synthèse contemporaine et critique des connaissances sur le phénomène des gangs.
Et celle-ci devrait intéresser les acteurs de différents milieux de pratique, soit policier, communautaire, institutionnel et scolaire. D’une part, parce qu’elle cherche à revoir l’anatomie du problème, notamment ses définitions, ses théories explicatives, les processus qui y sont associés, ainsi que les caractéristiques internes et externes des jeunes à risque de se joindre aux gangs. Et que les connaissances sur le sujet se sont passablement développées depuis les 15 dernières années, tant au plan théorique, qu’aux plans empirique et pratique.
Cette synthèse fait apparaître de nouvelles dimensions du problème.
Cette synthèse fait donc apparaître de nouvelles dimensions du problème avec le regard neuf que posent sur lui des disciplines qui jadis ne s’y intéressaient pas. Sans compter qu’elle comprend une recension des programmes de prévention et d’intervention prometteurs, avec de nouvelles pratiques et de nouvelles stratégies faisant écho aux avancées des connaissances plus fondamentales sur le sujet.
À cet égard, nous constatons chez tous les acteurs qui initient de nouveaux programmes de prévention et d’intervention, une tendance à vouloir mieux englober la complexité du phénomène, à travailler à la fois sur ses dimensions individuelle, familiale et sociale et par conséquent, à travailler de manière concertée pour tenter de former de meilleurs systèmes d’intervention. Dans cette foulée, les approches collaboratives, multimodales, globales et intégrées ont pris une place importante dans la littérature. Et les évaluations de ces nouvelles pratiques nous instruisent mieux qu’avant sur les opérations, les étapes et les enjeux qui s’y rattachent.
Chercheure principale
Sylvie Hamel, Université du Québec à Trois-Rivières
Dépôt du rapport de recherche : janvier 2013