Ce sont 52 écrits (sur un total de 271) qui auront été retenus pour fin d’analyse. Les résultats ont permis, dans un premier temps, de mettre en évidence les apports et les limites associées aux pratiques qui tendent vers l’inclusion ou l’intégration scolaire. Dans un deuxième temps, les conditions favorables et défavorables au développement de pratiques plus inclusives en contexte d’enseignement primaire et secondaire ont été répertoriées.
Les conditions favorables et défavorables au développement de pratiques plus inclusives ont été répertoriées.
Au primaire, les conditions favorables au développement de pratiques plus inclusives touche la personne de l’enseignant dont : sa représentation de l’élève en fonction de ses capacités plutôt que de ses limites, sa représentation de l’école comme un lieu d’apprentissage, et sa préoccupation accrue pour la planification de l’enseignement; et les pratiques collaboratives : par les pairs, avec d’autres professionnels de l’éducation et avec les parents.
Au secondaire, les conditions favorables au développement de pratiques plus inclusives gravitent autour du leadership de la direction d’école (leadership organisationnel et pédagogique) dont : le soutien à la mobilisation et à l’engagement du personnel scolaire, la valorisation du changement et de la prise de risque, et la création d’espaces de réflexion formelles et informelles; de la posture de l’enseignant : la communication respectueuse, la prise de risque, et la planification des apprentissages; et une culture de collaboration dont : le co-enseignement, la co-planification, la co-formation et le mentorat.
Chercheure principale
Nadia Rousseau, Université du Québec à Trois-Rivières
Dépôt du rapport de recherche : décembre 2015