Ils sont placés, à un âge toujours plus jeune, devant les possibilités, mais également les risques liés au numérique. Tout particulièrement, l’intimidation se produit de plus en plus par l’entremise d’outils numériques (console de jeux vidéos, téléphone intelligent, tablette, ordinateur portable). Ce sont ainsi 57 % des Québécois de 10 à 18 ans qui subiraient de la cyberintimidation. Devant cette situation, il convient de trouver des moyens de s’attaquer au problème.
Le présent projet de recherche a visé, dans un premier temps, à documenter les pratiques enseignantes quant à la cyberintimidation au primaire et au secondaire afin de développer, dans un deuxième temps, des activités d’apprentissage à la 6e année du primaire sur les différentes dimensions associées au phénomène.
Il a été possible de constater que bien qu’intéressé à la problématique, le personnel enseignant ne détient pas le temps ni les ressources pour aborder la cyberintimidation en classe, ce qui a renforcé la pertinence de développer des activités d’apprentissage sur le sujet.
Les activités conçues dans le cadre du projet permettent de constater que la cyberintimidation peut s’insérer dans le programme de formation et que son enseignement augmente le sentiment de confiance des élèves à l’égard du phénomène. Du chemin reste cependant à faire pour favoriser la dénonciation d’événements d’intimidation, notamment par une meilleure concertation entre l’école et la maison.
Chercheur principal
Stéphane Villeneuve, Université du Québec à Montréal
Enregistrement de l’activité de transfert des connaissances (1er novembre 2024)
Dépôt du rapport de recherche : juillet 2024