Sara Luiza Banerjee
Stagiaire postdoctorale à l’Institut de recherches cliniques de Montréal
Université McGill
Publication primée : EPH receptor tyrosine kinases phosphorylate the PAR-3 scaffold protein to modulate downstream signaling networks
Publiée dans : Cell Reports
Résumé
Le corps humain est composé de trillions de cellules. Ces cellules communiquent constamment entre elles afin de permettre le développement et la croissance coordonnée de chaque organe et tissus qui nous constituent. Une telle communication multicellulaire est possible grâce à des molécules réceptrices situées à la surface de chaque cellule. Ces récepteurs détectent en permanence les signaux extra cellulaires et les transmettent à l’intérieur de la cellule, permettant à celle-ci d’évaluer son environnement et de s’y adapter. Les récepteurs qui nous intéressent sont appelés récepteurs EPH (EPHRs). Ils contrôlent les processus de communication cellulaires de courte distance. Cependant, une accumulation d’erreurs génétiques peut affecter la fonction des EPHRs entraînant une perte d’intégrité cellulaire. Ces évènements conduisent à différents états pathologiques telle la progression tumorale, l’apparition de métastase où les cellules cancéreuses ont acquis la capacité d’infiltrer et de détruire les tissus sains. Malgré des années de recherche, nous n’avons toujours qu’une vague idée de comment une dérégulation des EPHRs entraîne ces pathologies. Afin d’adresser ces problèmes, Sara L. Banerjee et ses collaborateurs ont cherché à mieux comprendre comment les EPHRs régulent le comportement cellulaire lors de la ségrégation. En général, leurs travaux décrivent un mécanisme inédit par lequel les récepteurs EPHRs émettent des signaux à la membrane et permettent la régulation de phénotypes durant les processus de ségrégation cellulaire. Les aboutissants de ces travaux pourraient contribuer au développement de nouvelles thérapies ciblant les EPHRs dans le cancer, un domaine ayant de nombreux essais cliniques en cours.