Saviez-vous que 90 % des adolescents suivis sous la loi sur le système de justice pénale pour adolescents (LSJPA) ont joué à un jeu de hasard et d’argent au moins une fois au cours de leur vie?

Qu’un adolescent de ce sous-groupe sur cinq joue sur une base hebdomadaire et qu’un sur quatre est à risque de développer un problème de jeu? Ces jeunes ayant commis une infraction criminelle à la loi sont donc plus nombreux à présenter un problème de jeu que les adolescents suivis sous la loi de la protection de la jeunesse (LPJ) et que les jeunes du secondaire chez lesquels on trouve un pourcentage de joueurs problématiques d’environ 6 % dans les deux cas.

Il est essentiel d’implanter en priorité un programme de prévention adapté aux adolescents suivis en centre jeunesse.

En dépit de ces pourcentages élevés, la majorité des adolescents suivis sous la LPJ ou la LSJPA perçoivent le suivi en centre jeunesse comme ayant peu d’impact sur le développement ou le maintien de leurs habitudes de jeu.

Ces résultats démontrent qu’il est maintenant essentiel d’implanter en priorité un programme de prévention adapté aux adolescents suivis sous la LSPJA en centre jeunesse. Une évaluation systématique des habitudes de jeu de ces adolescents dès le début de leur prise en charge sous la LSPJA permettrait également de détecter précocement une problématique de jeu et d’intervenir avant qu’il y ait accumulation des conséquences néfastes.

L’évaluation de l’efficacité de ces mesures pourrait, entre autres, servir à vérifier si ces mesures sont adaptées aux adolescents suivis sous la LPJ, qui gagneraient aussi à recevoir un programme de prévention de jeu.

Chercheure principale

Cathy Savard, Université Laval

Résumé

Thèse

Appel de propositions

Dépôt de la thèse : juillet 2012