L’étude concerne la participation des natifs et des immigrants dans les domaines économique, linguistique, social, culturel et communautaire selon les caractéristiques individuelles.

Plusieurs constats se dégagent de cette étude. Il ressort que malgré les formations suivies au Québec pour contourner la non reconnaissance des diplômes par les employeurs et les corporations professionnelles, des écarts d’accès en emploi persistent entre les immigrants racisés et les immigrants non racisés, mais aussi entre les immigrants racisés et les natifs non racisés. Ces écarts sont plus défavorables aux femmes (surtout les racisées).

Toutefois, après 5 ans passés au Québec, l’intégration en emploi des immigrants a lieu. Quelle que soit leur ethnie, ils occupent un emploi en proportion égale avec les natifs non racisés. Cependant les immigrants déclarent, en plus grande proportion que les natifs, que les emplois occupés ne correspondent pas à leurs aspirations. Des obstacles systémiques créent de l’exclusion et du racisme (voire du linguicisme). Pour les autres domaines, l’importance de la participation communautaire et sociale révèlent le peu de relation sociale entre les immigrants et la population native non racisée. Les immigrants racisés participent plus dans le milieu communautaire (même dans les écoles) que les autres groupes, renforçant leurs échanges avec d’autres immigrants. Par contraste, les natifs déclarent peu de contacts avec les immigrants.

Le développement de programmes interculturels permettrait aux natifs et immigrants de se côtoyer, de créer des liens de confiance et de reconnaissance, de favoriser un plus grand sentiment d’appartenance des immigrants, mais aussi une meilleure reconnaissance de leur appartenance comme citoyen(ne)s québécois(es) par les natifs. Le plus tôt les relations interculturelles se développent après l’arrivée, le mieux pour assurer une participation réussie à différents moments du cycle de vie.

mettrait aux natifs et immigrants de se côtoyer, de créer des liens de confiance et de reconnaissance, de favoriser un plus grand sentiment d’appartenance des immigrants, mais aussi une meilleure reconnaissance de leur appartenance comme citoyen(ne)s québécois(es) par les natifs. Le plus tôt les relations interculturelles se développent après l’arrivée, le mieux pour assurer une participation réussie à différents moments du cycle de vie.

Chercheure principale
Solène Lardoux, Université de Montréal

Résumé

Rapport de recherche

Annexes

Appel de propositions

Dépôt du rapport de recherche : mai 2021