L'évaluation de la performance agroécologique de l'élevage alternatif

1. Résumé du projet

Depuis l’industrialisation de l’agriculture, l’élevage spécialisé permet la production de viande et d’autres produits animaux à bas prix. Au Québec, les animaux de ferme et les champs destinés à leur alimentation occupent la majorité des superficies et de l’activité économique agricole. Or l’élevage est responsable d’importantes conséquences négatives sur les écosystèmes et fait l’objet de critiques liées au bien-être animal. Dans une perspective agroécologique, l’élevage a-t-il toujours sa place et si oui, laquelle?

Ma revue de littérature démontre que certaines pratiques des systèmes d’élevage alternatifs diminuent leur impact environnemental et améliorent le bien-être animal. Parmi celles-ci, notons le recours au pâturage et aux résidus et déchets alimentaires pour l’alimentation des animaux. Dans un scénario prospectif visant à minimiser l’impact négatif de l’agriculture sur les écosystèmes québécois, la place des animaux de ferme se limiterait le plus possible au pâturage sur des terres marginales pour les ruminants et près des sources de résidus et déchets alimentaires pour les porcs et la volaille. Ceci impliquerait nécessairement une diminution de la production animale, d’une part, et une augmentation de la production de légumineuses de l’autre.

Appel à propositions