Une nouvelle année qui promet d’être riche en activités !
Je ne sais pas pour vous, mais en ce qui me concerne, je tourne la page de 2020 avec un certain soulagement et beaucoup d’espoir. Est-il besoin de rappeler les bouleversements générés par le virus SRAS-CoV-2? Organisation du travail, interactions sociales, modalités d’enseignement, mobilité, sans oublier les fréquentes réunions virtuelles Zoom et Teams… La plupart de nos repères sont maintenant bouleversés.
Dans ce contexte de pandémie, la science, comme on l’a mentionné sur plusieurs tribunes, a été omniprésente. Non seulement les équipes de recherche – toutes disciplines confondues – se sont mobilisées pour lutter contre l’infection, comme l’attestent les centaines de projets développés au Québec, mais les chercheurs et chercheuses ont également été nombreux à mettre en œuvre et à animer des forums d’information basée sur des données probantes, à l’intention tant des décideurs que de l’ensemble de la population.
Les priorités pour 2021 découlent directement des apprentissages « forcés » de l’année précédente. Santé numérique, santé mentale, santé publique revisitée, vieillissement réussi, santé durable… autant de dossiers qui méritent toute notre attention. Le soutien des travaux dans ces secteurs sera intégré à l’exercice de planification scientifique que nous avons amorcé avec la communauté de recherche durant l’automne 2020 et qui sera poursuivi cette année. Nous vous en donnerons des nouvelles prochainement.
En plus des enjeux de recherche mentionnés, la pandémie a mis en évidence l’importance de faire évoluer nos pratiques en matière de science. Nous disposons aujourd’hui de plusieurs vaccins contre le SRAS-CoV-2, d’autres sont en développement; nous traitons mieux divers effets de l’infection; nous pouvons suivre quasiment en temps réel le profil pathologique et immunologique de certains variants… la liste est longue. Pourquoi? Grâce à l’expertise de nos chercheuses et chercheurs. Mais pas seulement. Sans une démarche de science ouverte, principe fondamental soutenu par les Fonds de recherche du Québec (FRQ), qui ont signé d’emblée la Déclaration de San Francisco sur l’évaluation de la recherche (DORA) puis la charte « Sharing research Data and finding relevant to the novel coronavirus (COVID-19) outbreak », ces avancées n’auraient pas été aussi rapides.
Aussi, plus que jamais, science ouverte, développement durable, mais également équité, diversité et inclusion seront au cœur des priorités du FRQS et des FRQ. Il ne s’agit pas là d’un effet de mode. Il importe de tirer profit de la richesse de la diversité, des contributions multiples, des données de plus en plus accessibles et de l’affirmation d’une responsabilité publique afin d’obtenir les meilleurs résultats et retombées pour l’ensemble de notre population, et ce, de façon permanente. Ces objectifs touchent à de multiples volets : formation de la relève, richesse de l’intersectoriel exploitée régulièrement, définition de l’excellence en recherche, multiplicité des parcours, participation citoyenne à la démarche scientifique, etc. Des propositions seront présentées à notre communauté de recherche à ce sujet, notamment à l’occasion de la révision de notre plan stratégique.
Collaborations, contributions, innovations : voici assurément quelques clés de succès pour les ambitieuses activités prévues en 2021. Étudiantes et étudiants, chercheuses et chercheurs, professionnelles et professionnels de recherche, gestionnaires de recherche, partenaires, soyez toutes et tous assurés que l’équipe du FRQS sera là pour vous accompagner au mieux dans le développement de vos projets.
Il me reste à nous souhaiter beaucoup de succès, petits et grands, et beaucoup de passion pour cette nouvelle année de sciences en santé.
Carole Jabet